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Printanière
pâmoison
Deux petites fenêtres sont fermées,
Derrière se trouve le petit prince,
Et devant roses par l'amour nourries
Dehors le soleil s'est levé,
La vue des étoiles se fait mince,
S'élève le délice d'une symphonie
Nacrant le nid troublé à chaudes larmes,
Le cœur bondit contre d'intenses peurs,
S'épanche au cristal l'étoilé charme
Le fil du tisseur suivant le cours,
Des pétales s'insinuent de la grande fleur,
Par les volets, amènent les sens au jour
Caressant d'or l'antre de la demeure,
Chatouillant chaleur d'une aube ritournelle,
En compagnie de la cohorte solaire
La mélodie colorée de vie, rentre par cœur,
Au prince, l'invitant a déployé ses ailes,
À ouvrir ses volets, laissant s'infiltrer l'air
Du jour où l'airain n'est pas invité,
Pointe les corolles pour égayer le jardin,
La vue du printemps, soupirant de l'éveillé
Deux petits volets à l'aube sont ouverts,
Devant, des roses quémandent d'attentionnées mains,
Le petit prince, jardinier va se faire.
Rien à signaler avaient soupiré les roses,
À l'ombre de tous les murs cristallins
De son poste immobile, en hypnose
Sous pointes de feu la fleur et ses crins,
Pourpre sondait l'ère du souffle, l'élan,
Ses pétales de soie en pâmoison
Rien à signaler soupirait la saison,
Depuis peu encrée à la fragrance printemps
De son poste enraciné, au seuil
De l'aube, le doux crachin, sentait venir
Rosaline, mais dans le bruissement du ciseleur,
Toutes ses feuilles prenaient le ton de l'écueil
Rien à signaler dans un long frémir,
Ont soupiré les chairs des roses en chœur
La brise commençait avec peine, à fleurer
Les épines, portant sous brise les rumeurs
Des mélopées, la faim à périanthe fleur
De Mauve, qui vibrait sous l'armure surannée
Rien à signaler hésite le fond du puits,
Expirent aux parois, en abat, les clapotis
Les plantes au vert, se serrent tout contre
Le sol sous le poids de tous les bariolés,
Les majestueux agitent les bras dénudés,
En maestros, l'horizon du mutin montrent
Rien à signaler ne soupirera la chanson
Sous l'alcôve des pétales caressées par passion
À l'heure où les astres font des ronds,
Où les fées s'apprêtent à remonter les cieux,
À la floraison, porte attention en radieux
Le petit prince qui espère arroser du frisson
Dansent alors les pétales, en pleine agitation,
Son pinceau grade trace de la printanière pâmoison...
Pascal Lamachère©
février 2004 |