Galaxie



D’un très lointain passé, cette faible lumière,
Arrive jusqu’a nous, du fond de sa tanière,
Après son long voyage, elle perce l’éther,
Pour nous dire qu’elle est fille de Jupiter.


Ses illustres parents, la foudre et le tonnerre,
La choisirent parmi leur famille stellaire,
Pour venir jusqu’a nous, avec des signes clairs
Montrer la majesté de son vaste univers.


Quarante-trois dix-neuf, c’est ainsi qu’on la nomme,
C’est un indigne nom que ce vieil astronome,
A trouvé, Dieu sait d’où, quand il dit, eurêka ! 


Il faudrait lui donner un beau nom romantique,
Pour bien commémorer cette année olympique ;
Peut-être faudrait-il la nommer, Athéna.



Christian Cally©
20 Février 2004




Fœtus de lumière



Étrange fœtus de lumière
Lové au fond de l'univers
Comment avons nous pu te voir
D’autres galaxies pour miroir

Au chaud de ton immensité
De tes atomes constitués
Nous naissons en haute ignorance
Projetés dans le grand silence

Comme une flèche souveraine
Première inspiration « terraine »
Le cœur battant son rythme fou
Vibrant bien au-delà de nous

Propulsés loin de tes brasiers
Poussières à peine révélées
Confrontés aux grands océans
Dans les flots de nos sentiments


              Nous vivons
                                           Notre beau cœur flamboie
                          Nous mourons
                                     Et retournons à toi


Redevenons poussières d’étoiles
Dispersées dans les vastes voiles
De l’inconscient interstellaire
Efflorescence de lumière



Régine Foucault©
20 février 2004




Voyage Galactique



Dans la Voie Lactée
J'ai pour toi cueilli
Des Fleurs de Lune d'O

Et

Dans les Jardins du Monde
Dans la nouvelle Galaxie,
Des poudres d'Étoiles-magie

J'ai pour toi amassé
Des Perles de soie et de rosée
Dans le creux des cratères lunaires

J'ai pour toi récolté
Des paillettes d'Arc-en-Ciel
Au bout du Rêve Immortel

J'ai pour toi ramené
La Légende des Amours
Sur le Mont de Vénus

J'ai pour toi voyagé
Dans les Parfums les plus subtils
Des Origines et de la Vérité

Et

Je reviens avec - dans mes bagages -
Tous les Secrets de l'Univers
Je les apporte sur notre rivage
Bonheur océan-vert
Bonheur d'émeraude venu des Âges


Je t'aime tellement
Si tu savais
Mais peut-être le sais-tu maintenant ?




Ode©
20 février 2004




GALAXIE
NGC 4319 





De nouvelles étoiles,
Des étoiles sans nom,
Numéro sur la toile,
Elle n'ont pas de prénom !



Perdue dans l'univers, bien loin de notre terre,
Elles étaient, elle n'est plus, juste le temps de paraître.
Les hommes l'ont trouvée, mais ne la connaissent guère,
Avant son extinction, ils peuvent disparaître. 



De nouvelles étoiles,
Parmi tant de millions,
Le rêve hisse la voile
Vers d'autres horizons.



On l'avait dit puissant et maître de la terre,
Le monde du petit a pu le rendre fier,
Mais l'homme s'est aperçu qu'il ne connaissait guère
Qu'une infime partie des mondes de l'univers. 



De nouvelles étoiles,
A des années-lumière.
La distance est un voile,
Aujourd'hui, c'est hier.



Cela me fait penser à Jacques de Compostelle,
A tous les pèlerins qui font le tour du monde,
Puis s'en reviennent chez eux, tout auprès de leur belle,
Ayant cherché bien loin ce qu'ils ont à la ronde.



Mon Amour, mon Étoile...
Je te vois de mes yeux,
Près de moi et sans voile,
Astre délicieux !




Pierfetz © 
Février 2004 




Rose stellaire



Aux confins de l'univers,
Résident les secrets d'hier,
Les songes y voyagent
Par les abysses de passages


Du big-bang la matière serait née,
De corps et d'esprit, nous y retournerons,
Indéfiniment, peut être, qui sait ?
Tel une corolle qui s'ouvre en scission


Semblable à une rose faite de lumière
Entre des océans de noir compressés,
Ses murmures, le bouillon signaleraient,
Dans un soupire digne des crins stellaires.


Au cœur de la fleur d'une galaxie,
Aux confins du connu, le pistil s'avive,
Le vent agite, réunit sur la même rive,
Les poussières d'étoiles sans nostalgie


S'ouvre l'œil divin, tourne le tourbillon,
La roue, le souffle du destin, les particules
Qui se croisent, s'agitent comme des bulles,
Forment l'arc-en-ciel vers une autre dimension.


Au confins de l'univers,
Résident les mystères de la vie,
Les songes y vont au vert,
Sondent les marches de l'infini


Dans le jardin de l'au-delà,
Une conversation aurait fait état :


Entre des éclats de filante, une rose aurait murmuré :
« Dessine-moi une galaxie » à son ange croqueur.
Le prince triant des amas de quartz, l'aurait glissé
Dans une serre d'éther, pour lui montrer dans l'heure


Qu'elle était à elle toute seule cette création
Dont raffolent les rêveurs, les voyageurs du fin fond,
Dans un excès de "z'ailes", pour garder éveillé son sourire,
Il lui aurait sculpté, laissé le passage pour son bon plaisir


Ainsi serait né la rose stellaire,
Ainsi serait un bout d'univers,
Où serait sous une autre forme la vie,
À moins qu'elle soit l'Un, et « nous » ses petits.



Pascal Lamachère©
29 février 2004





Souffler la lumière  



ah! comme dans le gouffre 
le silence 
brille de tous ses éclats...


chut ! 
dans l'obscurité 
on réussi à s'entendre...
oui vous êtes là
je sais,
laissez vous baignez dans l'immense
aux frontières des éternités
là où le silence 
vous déchire
et vous arrache à vos proximités...


vous flottez 
laissez vous flotter...
n'ayez peur
n'ayez crainte
tout veille sur vous...


l'univers entier est attente
et soupire déjà
au milieu de vous...


~*~


voilà... 
vous commencez à comprendre,
vous avez compris...


laissez-vous naître 
et lumière...


tout s'accomplit.
laissez vous portez...


vos bras s'étirent
jusqu'aux limites 
du fond de vous soupirent 
toute lumière 
et toute prodigalité
vous êtes l'enfant fière 
de toutes les éternités


soyez...
déployez vos ailes...
renouvelez l'attente 
la galaxie d'illumière 
et d'éternité...


vous la belle, fille de l'attente 
de l'univers et de l'infinité
déployez vos ailes 
soyez


gouttez le miel des infinis...
en toi il germe 
en toi il aime 
en toi il tremble
vierge de toutes les témérités...


en toi il germe 
en toi il aime 
en toi il tremble 
l'univers-éternité


soit la belle 
fleur de ciel 
et d'immensité
dans le silence
déploie tes ailes
sois
la galaxie d'abondance 
et de prospérité...


en toi il aime 
en toi il tremble 
l'univers-éternité...



Yves Drolet©
5 mars 2004 










Découverte de la galaxie la plus éloignée de la terre à ce jour
2004-02-16 06:56:20
La galaxie NGC 4319, "proche" de la terre, à 80 millions d'années-lumière

La lumière perçue de cette galaxie a été émise alors que cette dernière n'était âgée 
que de 750 millions d'années et elle a mis plus de 13 milliards d'années-lumière 
à parvenir jusqu'à la Terre, selon les chercheurs.




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