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L'esprit
félin, vagabonde,
Se détache l'esprit rêveur,
L'esprit du songe se sonde,
L'esprit sondé est au coeur
Du
paradis des chats,
Des chats noirs et blancs,
Gardés sur l'autel de l'avant,
Reflets de l'âme, de la voie
Leur
ange par ses caresses
Les apaise, éveille leurs sens,
Sa douceur ingénue est sa puissance,
Amène le ronronnement de l'ivresse
L'autel
de marbre et de tendresse,
Devient le lieu où la belle ailée
Sans aucun apparat va veiller,
Prier pour sauver l'enchanteresse
Dans
les vapeurs qui s'envolent,
Brûle le mal, graine d'espoir en obole,
D'être écouté d'un peu plus haut,
Au sein des étoiles du renouveau Les
chats ont neuf vies, neuf chances
D'achever le cycle, d'atteindre le repos,
En attendant, la déesse apaise leurs maux,
Aux nues, offre de sa divine essence...
Pascal
Lamachère©
Décembre 2003
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