La Libre
N ° 10 - Journal en fond poétique 

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Page 1

- Je te dirai
- Annonces/concours
- Jeu d'écrit à plusieurs
- Plate rime brisée
- Gag

Page 2

- Poèmes à l'air du temps
- Chronique : Le fan et l'idole
- Citations
- Poème récité
- Conte à suivre

Page 3

- Poèmes d'auteurs à l'affiche
- Interview

- Nouvelle


N'oublie pas

Même si je t’ai perdue
De ces miroirs-là
C’est encore toi qui seras
Devant mes yeux…

Je ne pourrai peut-être pas
Tenir tes mains
Je ne pourrai peut-être pas
Couvrir ta nudité
Avec des tulles blancs…

Tu seras dénoncée par ces soirs-là
N’oublie pas…

Là où tu verras
Un arrêt semblable à celui-là
S’en va du devant des vitrines
Lis mon nom dans les reflets de lumière
N’oublie pas…

Tu seras dénoncée par ces soirs-là
N’oublie pas…

© Üzeyir Lokman ÇAYCI
Traduit par : Yakup YURT


L'amour véritable

L'Amour est comme une fleur
qui fleurit à votre coeur:
Quand on oublie de l'entretenir
la fleur de la vision va mourir.

Mais l'autre fleur va pousser,
bien qu'on ne l'ait pas arroser...
La pulsation du coeur elle va suivre,
et pour toujours... elle va survivre!

 

**L'ACCENT-de l’Ami du Pays des CIGALES**
De l'accent ! de l'accent !.. mais après tout , en ai je ?
Pourquoi cette faveur ? pourquoi ce privilège ?
Et si je vous disais a mon tour , gens du nord ,
Que c'est vous qui pour nous semblez l'avoir très fort ;
Que nous disons de vous , du nord a la Gironde :
Ces gens-la n'ont pas le parler de tout le monde !
Et que tout dépend de la façon de voir ,
Ne pas avoir d'accent , pour nous c'est en avoir...
Et bien , non je blasphème ! et je suis las de feindre !
Ceux qui n'ont pas d'accent , je ne puis que les plaindre
Emporter de chez soi les accents familiers 
C'est emporter un peu sa terre a ses souliers ,
Emporter son accent d'Auvergne ,du nord ,ou de Bretagne.
C'est emporter un peu sa lande ou sa montagne !
Lorsque loin du pays , le coeur gros , on s'enfuit ,
L'accent ? mais c'est un peu le pays qui vous suit !
C'est un peu cet accent , invisible bagage ,
Parlé de chez soi qu'on emporte en voyage !
C'est pour le malheureux a l'exil obliges
Le patois qui déteint sur les mots étrangers !
Avoir l'accent , enfin , c'est chaque fois qu'on cause 
Parler de son pays , en parlant d'autre chose !...
Non je ne rougis pas de mon fidèle accent
Je veux qu'il soit sonore et clair , retentissant :
Et m'en aller tout droit , l'humeur toujours pareille,
En portant mon accent fièrement sur l'oreille !
Mon accent ! il faudrait l'écouter a genoux !
Il nous fait emporter la Provence avec nous ,
Et fait chanter ma voix dans tous mes bavardages ,
Comme chante la mer au fond des coquillages !
Écoutez ! en parlant je plante le décor ,
Du torride midi , dans les brumes du Nord !
Mon accent , porte en soi d'adorables mélanges 
d'effluves d'orangers et de parfum de lavande ,
Il évoque a la fois les feuillages bleu gris 
De nos cher oliviers aux vieux troncs rabougris
Et le petit village ou les treilles splendides
Éclaboussent de bleu , les blancheur des bastides !
C'est accent-la, Mistral-lavande- cigale et tambourin ,
A toutes mes chansons , donne un même refrain
ET quand vous l'entendez chanter dans ma parole 
Tous les mots que je dis , dansent la farandole!!

"L'ami du Pays des Cigales "

(La Fleur Merveilleuse- de Miguel-Zamacoïs ) 

 

Monotone pensée

L
ES cieux pleurent mon deuil en ces jours qui reviennent :
SANGLOTS d'une saison qui en enterre une autre,
LONGS et profonds chagrins qui sur ma vue se vautrent,
DES que les blés trop mûrs aux tards regains surviennent.

VIOLONS frémissants, vos souffles se souviennent
DE chaque arbre gravé aux fleurs qui furent nôtre ;
L’AUTOMNE les effeuille et les pailles d’épeautre
BLESSENT mon vieux visage quand leurs traits me parviennent.

MON amour est parti, tombé au champ d'honneur.
COEUR à jamais perdu, volé en plein bonheur,
D’un soldat jeune et beau fauché pendant ses rêves.

UNE onde glisse et passe comme un esprit très cher, 
LANGUEUR d'un sourd frisson pénétrant dans ma chair,
MONOTONE pensée à notre vie si brève.

Le 8 mars 2003 - (Sonnet - Acrostiche )
L'acrostiche est à partir du premier mot en majuscule à chaque alexandrin.

© Robert Bonnefoy

 

La lettre du muguet

Je t'envoie les muguets
ils sont blancs et violets.
Je veux te donner le bonheur
C'est pourquoi je te présente les fleurs.

Aujourd'hui, c'est le 1 mai:
Les muguets, partout les champs
si blancs comme le lait!
C'est la fête du muguet et je me souviens de toi
quand je vois tristement le terrain et tu n'es pas là avec moi....

Je t'envoie des muguets de mon endroit
pour te faire plaisir.
Et j'espère que ces muguets te feront rire
avec cette lettre que tu vas lire.

©
Martina Félicia

 

Sans titre

Nuit 
Fossoyeur de jour
L’azur
S’irise 
Du sang
Du destin 
Incertain
Et en tripes 
Pourries
Le bien verse 
Une larme
Dans le mal
Calme
De ces souffrances
Nocturnes
On oublie jusqu'aux 
Prochaines douleurs
Qui plantent
Leurs dents acérées
Dans les chairs 
Fatiguées
Que l’amour
Ne sera jamais
Qu’une longue 
Agonie 
Une interminable
Mort

© Fleurs du mal

 


Interview d'Arlette Février Muzard 

(Arlette est une poétesse qui a publié plusieurs livres, et que j'ai "rencontré" sur le net il y a quelques années, à partir de site poétique, et autour d'un groupe formé pour écrire des poèmes à plusieurs mains) 

 

1 - Depuis combien de temps baignez-vous dans la poésie ? Racontez-nous ... 

J'écris à l'encre de mon coeur, depuis la nuit des temps, pas pour vous, pas pour moi, mais ... pour "Elle" et "Lui" ... Lisez-moi ... vous comprendrez ! 

2 - Que représente pour vous la poésie, qu'y recherchez vous ? 

Comme une île enfoncée dans la mer, mon coeur essaie de faire surface, de regarder la vie en face, mais il a bien du vague à l'âme ... alors il rêve ... et j'écris !

Mes yeux sont deux soleils à la recherche d'une impossible étoile ... mon corps appartient à la terre, mon âme au ciel et mon coeur à l'homme qui partage ma vie.

Le monde est un puzzle géant, je ne suis qu'une minuscule pièce à la recherche de ses limites, petit morceau d'univers perdu dans le néant, processus d'oubli, limite du bonheur ...
Alors j'engrange dans ma mémoire tous les gens que j'aime, mon mari, mes enfants et petits enfants, ma famille, mes amis de toujours. Le processus de la vie articule mon coeur, entre amour et haine, j'ai trouvé mon chemin ... "l'écriture.

La possibilité de vivre dans le regard des autres. Un mouvement qui du dehors au-dedans mène doucement au plaisir, telle ma plume qui écrit à l'encre de mes souvenirs ce que ma bouche n'ose dire.

L'invisible n'est pas le perdu, c'est la création de demain ! C'est pourquoi je laisse libre mon stylo ainsi que mon imagination pour retenir et fixer à jamais les sentiments qui nous traversent tous un jour ou l'autre !

Parce que l'amour est la seule richesse valable en ce monde, le seul bien tangible pour nous aider à traverser cette vie.
Je souhaite sincèrement que vous preniez autant de plaisir à lire ma poésie que j'ai eu à l'écrire, poétiquement vôtre : Arlette Février Muzard. 

 


3 - A quel genre de littérature, d'artiste (s), vous identifiez vous ? 

Jstrip-tease de l'âme .... à ceux qui marchent dans la marge de la vie.

 

4 - Quels sont les artistes, poètes, ou autre, qui vous ont le plus touché ?

Victor Hugo les poètes des récitations de mon enfance !
Brel, Brassens !

 

5 - Quelles sont les autres passions "artistiques" qui vous animent ? 

La sculpture, le dessin, la musique !

 

6 - Pouvez vous dire, ou plutôt déclamer, en quelques mots, quelques vers, ce qui pourrait vous représenter, être le symbole de l'essence de votre âme, de vos oeuvres, de votre idéal (si c'est une chanson, vous pouvez nous donner le titre) ? 

La chanson qui passe sur mon site .. c'est moi qui l'ai écrite .... et j'ai obtenu le 2ème prix de la chanson Française avec ! 

 

7 - Avez-vous envie d'ajouter quelque chose que vous n'avez pas dit dans vos réponses, et qui n'a pas été évoqué dans les questions ? 

LA PENSEE UNIVERSELLE LES EDIDITIONS LA MEZZANINE

LES EDITIONS FELLS (LE DAMIER) EDITIONS LA BOTELLERIE (ANGERS)

et MOI .... toute seule ... juste pour voir !!!!!!!!!!

Son site Web : http://fevrier.muzard.free.fr/

 

© Arlette Février Muzard

 

Et si

Cela avait été décidé sans hâte. Nous devions partir. Notre pauvre soleil devenait vieux et la pauvre Terre atteignait des températures qui devenait chaque année moins supportable. Beaucoup en étaient déjà morts. Alors 5 navires furent construit... Un par continent. Des monstres d'acier gigantesques et capables de sauver cette humanité sur le déclin. Laissez moi vous les décrire ici: Chacun avait la taille d'un pays comme la France, et sur plusieurs étages qui plus est... Pour une fois que toute la planète se serrait les coudes, ça valait le coup d'oeil. Dans le genre merveille du monde moderne ça se défendait. 

Aux sous sols il y avait les carburants et les générateurs hydroponiques. Des millions de plantes simples pour nos ressources de base (eau, air, pétrole même... La génétique fait des miracles). Il en fallait pour tout ce monde. Autant vous dire que c'était immense et très humide. A part ça, la nourriture se compose d'immondes rations énergétiques en poudre. Ça nourrit, c'est le principe. Mais personne avait dit que c'était agréable. J'irai même jusqu'à dire que c'était immonde. Mais c'est comme tout: comme il n'y avait que ça, fallait bien manger.

Au dessus des sous sols il y avait les écoles et les bâtiments pour enfants. Un étage très coloré. Très propre. Très surveillé aussi. J'y était comme dans un cocon... Délicieux. Juste au dessus et à côté les bâtiments d'habitation. On en avait une moitié en trop au début... Si le voyage dure, autant prévoir. Et nous devions prévoir large, personne ne savait quand nous trouverions notre destination finale... Nous n'avions qu'un but: aller voir le système le plus proche, Alpha du centaure, voir s'il y avait une planète. Dire que nous n'en étions même pas sûr.

Enfin au dessus il y avait tout le reste... Bâtiments de surveillance, de protection, de navigation... Bref tous les trucs « pour adultes ». J'y suis jamais allé, j'était trop petit à l'époque. Mais il y une pièce ou je suis souvent allé: Le réacteur. Un endroit immense où tout le navire puisait son énergie pour avancer... avancer... Ouais on avait vu mieux comme avance... Mais passons... Vous comprendrez cela en temps utile.

Je devrais peut être parler de moi? Je m'appelle Elo... C'est un vieux surnom, aussi vieux que moi. A l'époque de ces navires fantastiques et fantasmatiques j'avait tout juste 10 ans. Et lorsque l'incident survint j'en avait 11. Peu de temps s'était écoulé lorsque toute la population a su la nouvelle: Les réacteurs étaient défectueux. A priori c'était gravissime. Encore que. Il ne risquait pas d'exploser soudainement mais on ne contrôlait rien de notre direction. Et tous les navires, affectés par le même mal erraient ensemble dans un joli ballet. Les cartographes tenirent notre journal de voyage tant qu'ils purent mais il fut un moment où ils avouèrent ne plus pouvoir suivre. On errait, et là on ne savait certainement plus où on allait. Heureusement on finit par trouver quelque chose sur notre route: Une planète bleu comme la notre. Beaucoup plus jeune visiblement. On a mis 4 ans pour la rejoindre dans nos errances. 

Le crash fut terrible... Les cinq navires furent contraints à des atterrissages forcés en pleine terre... Et face à d'énormes montages, nos navires subirent d'immenses avaries. Nous perdirent nos ressources, ainsi que les plantes là. Les herboristes étaient les seuls contents: Avec les incendies, ils étaient sûr que nos plantes anaturelles ne contamineraient pas l'environnement sur lequel nous atterrissions. Nous nous posions non sans mal dans le continent le plus chaud de cette planète. Les peuples s'y rejoignirent. Beaucoup avaient péris dans le crash. 

Avec les accumulation d'incendies, les réacteurs instables, les navires finirent par sauter. Beaucoup de ceux qui n'avaient pas périt dans le crash, où tous ceux qui s'y croyait à l'abri y moururent. Ceux qui survécurent, un million tout au plus, étaient désespéré. Moi le premier. A quinze ans j'avais perdu tous ceux que je connaissait. Cette terre que je maudissait, nous lui avions donner un nom: Nouvel Eden... Franchement pas terrible, mais je crois que le nom était finalement excellent. A l'époque j'aurais parié que c'était plutôt un enfer.

L'apathie a duré quelques jours, quelques semaines. Après il fallut vivre, évidemment, tant bien que mal. Nous ne savions pas où nous étions mais nous allions y rester quelques milliers d'années avant d'être capable de repartir. D'ailleurs peu d'entre nous voulaient repartir. On avait une nouvelle planète accueillante, et chaude. Autant la garder, nous disions nous. Nous n'avions de toute façon pas le choix. Aucune technologie sous la main, aucun matériel n'avait survécu au crash. Et pourtant, il fallait survivre. Pas le choix, hein?

Alors nous avons retrouvé tous les gestes ancestraux: Travail de la pierre, de l'os, du bois... Débuts de cueillette et de chasse. Au début ce fut horrible. Personne n'y était habitué. Et rien que tuer un poulet, ça enchantait vraiment personne. Mais la faim obligeait les plus timorés d'entre nous. Très vite nous nous rendirent compte que nous étions beaucoup trop nombreux. Les (Le?) rares grands scientifiques qui restaient trouvèrent la seule solution raisonnable. Nous l'avons adopté, tant bien que mal: Nous nous sommes organisés. Des petits groupes de cents personnes, cinquante hommes et femmes. Chacun est parti dans une direction, sans se retourner. Il le fallait, où nous brûlerions toutes nos ressources naturelles. Et souvent le fractionnement fut plus petit encore. Il fallait que chaque groupe parte loin pour que tous survivent. Nous savions que nous perdrions beaucoup de monde dans nos petits exodes mais bon... Il fallait survivre, c'était notre mot d'ordre à tous.

Peu à peu nous avons retrouvé un niveau de vie décent: Des tentes de peaux, des habits du même acabit, des armes grossières. J'ai grandi ainsi, entre baies, peaux et viandes cuites au feu de bois. Nous commencions à nous poser des questions tout de même. La terre là était identique à la terre que nous connaissions, à quelques trop rares exceptions. Où étaient nous donc? Est ce que toutes les planètes se ressemblent? Impossible selon moi. Et puis il y eu cette découverte... Une autre espèce habitait les lieux! Un autre être intelligent. Oh il n'était pas formidable mais il nous rappelait nos origines. Un grand humanoïde au front plissé, aux muscles forts. Ils étaient pas trop méchants et en général nous nous entendions bien. Malheureusement, nos virus ne s'accordaient pas. Beaucoup d'entre nous furent perdus à cause de la grippe de ces grands singes... On les appelaient les King Kong... Pour les plus jeunes d'entre nous, c'était même incompréhensible: Comment leur expliquer ce qu'était un film, ou même l'Empire State Building. Malheureusement je crois que nous leur avons aussi passé nos maux: Ils étaient déçimés par la rougeole où d'autres trucs bénins. Je pense encore à l'heure actuelle que nous sommes coupables de leur future extinction. Et au vu de mes récentes découvertes, j'en suis certain.

Je commençait à me faire plus vieux. J'ai trouvé une femme qui me plaisait, Mia... Elle était douce, courageuse et sage. La compagne idéale... Au fil et à mesure du temps nous avons eu 8 fiers enfants. Elle a toujours été courageuse... Hélas elle est morte à 37 ans en portant le neuvième. Je n'ai plus songé à me retrouver compagne depuis. J'ai dirigé ma petite tribu bravement en patriarche aguerri. En tant que connaisseur de « l'ancienne époque » j'avais droit à un statut spécial. Mais pour ceux qui comme moi connaissait un peu la Terre, nous nous demandions bien pourquoi elle ressemblait tant à la vieille Terre. Même plantes, mêmes climats... 

De deux choses l'une: Ou nous étions vraiment tombé sur une coïncidence merveilleuse... Mais franchement impossible, ou toutes les planètes étaient faites sur le même moule. Pas plus plausible... Il y avait sûrement autre chose. Une raison valable pour cette ressemblance avec la Terre, la vrai, celle des des beaux jours. C'est moi qui finit un soir par trouver la réponse. Elle était pourtant évidente.

LA réponse! Oui j'avais la réponse à la plus formidable question de l'humanité... En fait nous nous trompions depuis le début, la question n'a jamais été « où ? » mais plutôt « quand ? »...Ces maudits réacteurs étaient certainement plus ratés que nous le pensions... 

Nous nous sommes toujours interrogés sur l'origine de l'homme, et comment le mystérieux Homo Sapiens avait pu apparaître, sans prédécesseur connu. Comment il avait pu supplanter aussi vite un Néandertalien costaud, courageux et intelligent, et qui ressemblait encore à un singe... 
Et nous sommes la réponse. 

L'homme s'est créé... Beau paradoxe que l'existence. Je ne sait pas qui va pondre que Dieu a créé l'homme à son image mais il devrait bien la noter...  Rien ne restera, d'ici là. J'ai fait détruire avec minutie toute trace de nos origines avec ma tribu. J'irai voir chaque tribu, donner des nouvelles et leur faire comprendre l'importance de tout détruire.... Tout détruire pour que tout recommence... Si nous avions su, l'avenir aurait été différent. Le paradoxe devait rester secret si nous voulions que l'homme existe. Le temps ferait le reste. 


© Ka'yl 2002

Pour lire d'autres de ses nouvelles : http://coeurromantique.free.fr/kaylnouvelles.htm

 

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