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- Pensées d'automne
- Poème sur "l'actualité"
- Citations
- Poème récité
- Conte à suivre

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- Visite d'un coin de France
- Recette
- Interview
- Conte d'un autre pays


"Pensées" d'Automne

L'automne continue de passer avec souliers
Humides et venteux, 
défilé de feuilles
valse à travers la brume, 
les pointes d'or
Vont et viennent, en notes 
sur coeurs s'échouer

L'automne exprime profonde passion, l'écueil
N'est qu'un voyage vers l'immobilité du for,
Un silence pour un prémisse de renouveau,
Tel une étoile, le vent 
en est l'initiateur

L'automne est plus qu'un avant dernier acte,
Il est le soubresaut des 
pensées des aimants
Eloignés, il fait la course, l'oiseau chanteur
Des douceurs enflammées, messager des pactes

L'automne trace son lit, 
libère les élans,
Forge ses diamants, 
il est un peintre
Qui use toutes les couleur 
de sa palette
Sans penser aux résultats, l'abstrait en fête

L'automne continue sa marche, sur un cintre
Des pensées en sont encor 
au joviale printemps,
D'autres se font déjà glaciales, Ah ! ce Temps...
Ineffable, bond fait remous, fait son courant...

© P.L

 

En un lieu sur terre...

L'aube - silencieuse - se lève, 
Là bas où il n'y a de trêve, 
Sans guerre, douceur de nature... 

Tellement de lieu, pays, différents, 
Ce pourrait être, avec ou sans murs, 
Un c'est déjà beaucoup trop... 

J'y imagine des enfants au chaud, 
Voler dans leur bras des aimants, 
En bulle de songe ce qu’ils leur volent [...] 

L'insouciance d'une vie 
Au courant d'un long fleuve 
Où le sang ne s'y fait obole [...] 

Obole à une croyance, fi 
De tolérance, fabrique veuves 
Qu'ils vont emprisonner 

Derrière un rideau de rejet, 
Leurs enfants déjà mortifiés, 
Sanglots amers sont refoulés 

Ils ne peuvent courir les rues, 
Ne peuvent jouer en toute liberté, 
Seulement en songe rêvasser. 

Mais, de leur âme dé charnue, 
En ont ils en corps la force ? 
Il y a des lieux où naître 
Il ne fait pas en corps bon 

Il y a des lieux où l'écorce 
De se couvrir, où champs paître, 
Sur les arbres, n'a le temps, 
Ne seront jamais, où les ronds 
Sont ceux que font les avions 
A explosion, les tutures piégées, 
Où les graines ne peuvent germer, 
Où les pétales des fleurs sont courbées, 
Des yeux en brisure, rivières salées, 
Arrosés par une pluie putréfiée 


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Citations

L'ombre est le reflet de l'air sur la terre, vue par le soleil, comme un arc-en-ciel l'est pour la lumière dans les gouttes vaporeuses, dispersées... 

L'imagination c'est comme la feuille d'un arbre décrochée par le vent tourbillonnant, nous ne savons jamais jusqu'où elle va aller, ni ce qu'elle va ensuite donner...

Les frontières ne sont, que par le fait d'esprit.

Si les muses avaient des horaires de fonctionnaire, les bibliothèques n'auraient plus qu'à "fermer boutique", mais les artistes s'en porteraient, peut être, mieux.

 

Poème récité
(accrostiche)

L


P
l
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L
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b
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© P.L

 


Contes à suivre
(du rififi sur l'or des passages)

 

A l'aube d'un jour de fin d'été, dans un petit village appelé "Dramond", au bord de la grande "Caritanée", un heureux événement se préparait. La femme du chef du village allait accoucher d'une princesse aux cieux océans, et au cœur de cristal, par une tendresse infinie assiégée.

Semblant être bénie par les dieux, sur le lit de la maison "Coergotum", Les contractions de la douce Suline s'accéléraient. Dehors, sur la vie encore endormie, l'astre solaire "Fleur de feu", déversait ses premiers rayons arc-en-ciel sur la tête des chaumières. Toute âme possédant des yeux éveillés sur ce monde, ne pouvait que s'émerveiller à ce spectacle, certains allaient jusqu'à se lever avant les premières lueurs d'arc-en-ciel, pour le voir, cet éveille qui donnait couleurs autant aux nuages que sur le lit d'eau des grandes étendues. 

C'est ce qu'avait d'ailleurs fait Jisal, le futur père de Flaurorie. Le regard perdu dans le reflet de l'astre qui entrait dans l'heure de l'or violet, il essayait de décompresser. Il n'oubliera jamais ce moment où les gémissements de son aimée Suline, se terminaient dans un dernier râle, suivi d'un petit cri divin, le tout synchronisé avec les envolées, d’habitudes rares, des Angeleurs, volatiles aux ailes d'anges, au corps de cigogne et au chant d'Euterpe. Jisal qui s'en voulait de ne pas avoir été là au moment de la délivrance, accouru en la demeure.

Nous sommes en l'an 4567, sur la planète "L'or des passages" appelé ainsi pour les propriétés conférées par son astre aux métaux qui la compose du noyau à la surface, par l'étrangeté de son cycle, de ses couleurs qui imprègnent certains paysages suivant les heures de l'ovale (comme chacun des habitants le sait depuis des millénaires, depuis que la science des étoiles n'est plus un secret, la planète n'est pas carré, mais bien ovale). Cette planète se trouve à quelques millions de milliard galaxies lumières de notre bleue, mais la fresque a traversé le continuum espace-temps, et peut vous être contée…

Odeline empressée : Sir Jisal, c'est une merveilleuse princesse qui nous à fait l'honneur de s'incarner en ce foyer
Axion : Elle a des yeux en forme de "noisette de Caritanée"
Linéa : Choui, mais elle a une petite bedaine
Axion : Tu dis ça parce que t'es jalouse, grande sœur, tu m'fais de la peine...
Linéa : C'est pas vrai, j'faisais juste la remarque, et puis avec moi t'es pas aussi citron gentil
Suline : Calmez vous les enfants, dites plutôt bonjour à notre Flaurorie
Jisal entrant dans la chambre : Douce Suline, voilà donc la fleur né de notre nuit sur les monts Sigromour
Suline en souriant : Un peu plus de discrétion devant les enfants tendre Jisal. Prend plutôt dans tes bras le fruit de notre amour.
Linéa : Moi aussi j'pourrai la prendre dans mes bras ?
Axion : Pour quoi faire ? Pour la laissé tomber, ou la donner aux oies* ?
Linéa : T'es vraiment noir méchant. Si tu continus, je vais te transformer en grenouille.
Flaurorie : Ouin, Ouin in in in !!! ... Ouin, Ouin in in in...
Jisal la berçant : Tout doux ma belle, ne pleurs pas. c'est juste tes deux aînés qui se chamaillent...
Flaurorie : Ouin, Ouin in in in !!! ... Ouin, Ouin in in in...
Odeline : Je crois que la princesse a une grande faim, ou alors peut être ses besoins ?
Jisal déposant Flaurorie dans les bras : Je crois qu'elle a besoin de sa maman. Mais Axion et Linéa vous devriez sortir
Linéa : Elle fait peut être semblant de pleurer ? 
Axion : Mais, qui m'a donné une grande sœur pareille... Par ta jalousie tu es aveuglée
Flaurorie : Ouin, Ouin in in in !!! ... Ouin, Ouin in in in...
Odeline emboîtant le pas : Allons les enfants, venez avec moi, et l'on se dépêche de sortir
Jisal : Et n'oubliez pas que vos cours de sorcellerie, commencent dans à peine deux arcs-en-ciel
Axion et Linéa en chœur ironique : Voui, voui, vous savez que nous attendons cela avec un immense plaisir...

Les tendres gardiens du souffle de ces vies, se retrouvèrent seuls avec leur nouvelle âme, qui s'était calmée en buvant à la source de sa mère du lait.

* (les oies sur cette planète sont des oiseaux omnivores, avec un bec muni de 12 petites dents, et d'ailes proches de celles des aigles)

Jisal s'allongea à côté de Suline, un bras au dessus de lui, l'autre sur le ventre de sa bien aimée, l'enlaçant, tout en posant son regard attendri sur Flaurorie.

Jisal : Elle est née en même temps que le vol des angeleurs et à l'heure violette. Tu crois que c'est le souffle de magie dont parle le mage de la légende des or à venir ?
Suline : Nous verrons bien. Odeline m'a glissé à l'oreille ce matin, qu'elle avait senti les ondes qui s'émanaient de mon ventre s'emplissait à l'infini de l'or violette... et tu sais ce que cela signifie
Jisal : Oui, il est donc déjà certain qu'Flaurorie possède de grand pouvoir et un destin qui ne sera pas facile à porter pour ses frêles épaules, mais nous serons là pour la soutenir
Suline avec un grand sourire : Il ne faut tout de même pas que nous négligions nos deux autres enfants, ni celle à qui nous n'avons pas encore donné la vie.
Flaurorie : Areureu... reu reu reu... areu reu ?
Suline : areu ? reu... reu reu areu ?... 

De leur côté Odeline, Axion et Linéa étaient allés dans le jardin. Odeline essayait d'apaiser les deux aînés qui étaient bien agité, qui s'amusaient à faire danser des grenouilles argentées.

Odeline : Voyons les enfants vous devraient avoir honte. Vous êtes tomate méchant avec ces pauvres petites
Axion : On s'entraîne juste pour le concours de danse magique. C'est  l'ormaitresse qui nous a dit d'observer attentivement des zanimaux en piste.
Linéa : Pour une fois Axion n'invente pas de cobrilets. Et il faut bien que nous défoulions un peu, nous sommes encore que des enfants. Et puis nous n'oserions pas leur faire de mal
Axion : Non, point du tout. D'ailleurs si tu en doutes, nous pouvons les faire parler. Elles te diront même que ça les rend joviales
Odeline : Ah ! Tiens donc ? Je serai curieuse de voir ça... Si vous ne deviez pas allé à vos cours dans moins d'un demi arc-en-ciel, je vous l'aurai demandé...

Après leur petite expérience ils s'en allèrent à l'école. Les jours suivant tout continua pour le mieux. L'harmonie en la demeure s'était depuis fort longtemps installée, et la venue d'Flaurorie ne fit que la consolider. Lorsqu'en l'honneur de sa naissance un banquet fut organisé, tous les habitants vinrent avec bonheur offrir leur cadeau aux parents et à la nouvelle princesse. Les cadeaux ordinaires qu'ils offrirent étaient tous emprunt d'une magie spéciale. A nos yeux ils seraient divins, mais pour eux, ces petits jouets étaient tout à fait ordinaires. Pour que vous compreniez mieux de quoi il s'agit, leur description vous sera faite, au fur et à mesure de leur utilisation.

Les arcs-en-ciel, les jours, les semaines, défilèrent, les saisons, les étoiles avec leurs différentes robes, et les premières années passèrent, durant lesquelles Flaurorie apprit tout assez vite. Les résultats de ses progrès n'étaient cependant pas tous visible à l'œil des êtres pensant de la grande vallée de Dramond d'eau. Sa force intérieure, celle la même qui sert à capter et à émettre les ondes du spectre de magie, avait grandi d'une manière très surprenante. Cette croissance allait de paire avec sa sensibilité, que ses parents et Odeline, ses premiers maîtres magiciens, lui apprirent à canaliser.

 

(© P.L... A suivre...)

 

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