La plume Libre - Journal poétique des poètes du monde entier

Edito

L'année 2003 nous a ouvert sa porte, le temps nous y a poussé. Qui sait ce qu'elle va nous réserver ? Sûrement comme les autres années, son lot de mauvaises et de bonnes surprises. Ce 6 ème numéro un peu hétéroclite est sous le signe du romantisme, de l'amitié, avec notamment le résultat du concours 2002 des "Romantiques du net". Le concours des romantiques du net 2003 est d'ailleurs déjà lancé. A venir un concours spéciale pour le journal plume libre, sur le thème de la plume, et peut être le lancement d'un atelier, ou de jeux d'écrits à plusieurs dont vous devrez écrire la suite, et la plus intéressante sera publiée (les autres réponses seront mises sur le forum).

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P.L

Il existe un vieux banc...

Il existe un vieux banc tout au fond du jardin
Je t'y trouve souvent, la fin du jour venue
Assis bien tranquillement, songeur,
Perdu dans tes pensées

Près du bassin aux poissons rouges
Qui nagent leur ennui

Je viens alors me glisser près de toi, doucement
Sans faire de bruit
Pour ne pas déranger ton silence

Et les poissons rouges nagent leur ennui

Et nous restons ainsi, blottis l'un contre l'autre
Enivrés du parfum des fleurs qui se referment
Sous les caresses d'or du soleil qui se meurt

Et les poissons rouges nagent leur ennui

C'est alors que je pense, qu'au soir de notre vie
Nous n'avons pas besoin de paroles
Nous nous sommes déjà tellement dit
Nous nous rejoignons dans ce silence
Qui nous unit

Les poissons rouges, eux, nagent leur ennui

Et nous rentrons tous deux comme de vieux amis
Demain nous reviendrons nous asseoir sur ce banc
Tout au fond du jardin
Écouter le silence.

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Une communauté tournant autour du jeu Never Winter Night (NWN) : http://www.loreval.com recherche un "scripteur" bénévole, motivé par le jeux de rôle, deux, trois scénaristes, et des concepteurs, graphistes. Si vous êtes motivé, que vous aimez le jdr, n'hésitez pas à postuler pour cette aventure (vous trouverez votre chemin sur le site).

Recherche dessinateur/trice, pour petits gags, pour des e-cards (contact : laplumelibre@free.fr).

Devinettes

En générale, je suis dans le silence, lorsque des amis arrivent, je ne suis plus. Mais il se peut parfois, que malgré d'autres présences je suis bel et bien là, car je suis abstrait, dans l'esprit, dans une douleur qui se lit au fond de tant d'yeux de par le monde.

Il est vie lorsqu'il bouge, mais signe de mort lorsqu'il s'écoule sur le parvis. Il peut être froid ou chaud, se donner, et peut être un signe de fraternité. Sa première lettre rime avec tendresse, sa fin rime avec l'élan du temps.

Il a une santé bien lunatique. Sa température est assez changeante, et n'atteint son apogée que très rarement, et lorsque cela se passe, on est trop occupé pour y penser. Il est le plus souvent composé d'amoncellements, et un rien peut l'envoler ou au contraire faire chuter au plus bas sa température. Pour la poète il est quand son coeur parle à la muse, que les mots se font réalité. Pour le peintre, il l'est du début, à l'achèvement du travail accomplit, pour monsieur, madame, tout le monde, il l'est dans l'attention, la sensation d'être, de compter, et le partager dans la sincérité.

Le Lai

L'amitié

Ô ! Charmes
Des larmes
De rire partagées !
Les perles gravées
S'en vont, comme le calame
Où fée grave oriflamme,
Sur la feuille animée,
Avec Fleur, marques posés...

Ô ! Charmes,
Elle est devenue une Dame,
Qui aime faire vibrer flamme,
A moments pousser,
Pour temps échanger.
Vol s'entame,
Ô ! Cezame
Du coeur d'âme,
Du chemin tout étoilé,
De grâce ! joies bariolées...

Explication: Le lai est un petit poème d'origine celte que récitaient les jongleurs bretons en coupant leur récit de strophes chantées sur un accompagnement musical à la harpe. À partir du XIIe siècle, le terme commence à désigner deux genres poétiques distincts, l'un narratif s'apparentant à un petit conte en vers, l'autre lyrique qui se rapproche des poèmes à forme fixe.

Il admettait un nombre indéterminé de couplets sur deux rimes entremêlées à volonté pourvu que l'une des deux fût dominante, généralement de huit syllabes, à rimes plates (aabb). Le nombre de vers de chaque couplet n'était pas limité et les divers couplets n'en avaient même pas obligatoirement le même nombre. Les mètres les plus utilisés étaient les vers de sept, de cinq et de trois syllabes, combinés et mélangés au gré du poète dans chaque couplet; seuls le premier et le dernier couplets devaient présenter les mêmes combinaisons. Parmi les sujets les plus fréquemment traités figurent la dévotion à la Vierge et l'amour courtois.

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Une vie de coeur