La Libre
N° 7 - Journal en fond poétique

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JE

Je... 
Je suis....
Le clone d'un autre...
Je suis chair de solitude
Solitude à naître
Solitude qui ne sera jamais
D'une étoile morte
D'un trou noir
D'un aven à combler
Je...
Je suis....
D'un ailleurs qu'ici
Dans l'intemporel de la déraison
Dans l'irresponsable temps
Dans le fou rire de l'Amour
Qui traîne avec ses grandes bottes
Dans la boue crasse de mes esprits
Je...
Je suis...
De ce vent calme
Qui passe comme la brise d'été
Comme illusion de caresse
Sur les joues fade des enfants
Mal aimés, ces enfants de l'inconscience
Qui dévorent des yeux
Tout ce qui leur sera à jamais interdit
Je...
Je suis....
Le magicien sans baguette
Le clown sans nez rouge
L'amant sans pénis
Le clone de quelqu'un d'autre 

© Fleurs du Mal

Ainsi

Je m’engageais
Ainsi
Pour la centième fois
Sur ce long chemin de bitume noir
Bordé d’arbres pétrifiés
Qui menait je ne sais trop où
Avec cette singulière impression
Du rien
Du vide qui aspire
D’ailleurs incontournables
D’hors-moi
De déjà vu

J’avançais 
Ainsi
Au travers de cadavres
D’amours trucidés
D’amitiés mort-nées
Titubant ivresse incontrôlable
Me relevant en jambes molles
Las, fatigué, épuisé
Sans plus pouvoir
Revenir sur mes pas
Sur ce trop long chemin de bitume noir
Qui disparaissait
Ainsi 
Sous chacune de mes enjambées

Je l’apercevais
Alors
À bout de bras
À bout de cils
M’invitant à continuer
À ne pas lâcher
Ma douce et belle
Ma tendre Folie
Dans ses haillons
De démence
Qui en ces jours 
De déprime maladive
M’invitait si cordialement
En ses somptueux appartements
Au bout de ce chemin

Et je continuais 
Ainsi
Sur ce long chemin... 

© Fleurs du Mal

 

Somalie : la mémoire des poètes
(extrait d'un reportage visuel de yacin houssein)

Le 9 décembre 1992, les soldats Américains débarquaient par milliers sur les plages de la Somalie. On ne parlait que d'elle. Aujourd'hui, plus rien : les projecteurs se sont éteints sur le théâtre de la plus importante opération militaro humanitaire de l'histoire des Nations Unies. Loin des caméras, la plupart des réfugiés somaliens sont rentrés chez eux. Ce qu'ils ont trouvé au retour : une société totalement bouleversée.  600 villes et villages détruits. Les troupeaux, aussi, ont été décimés, une tragédie pour ce peuple composé en grande majorité d'éleveurs nomades. 

Dans le sud-ouest de la Somalie, près du fleuve Jouba, 700 familles vivent dans des abris de fortune. Ces ex-réfugiés sont en grande majorité des femmes. Elles sont revenues malgré la sécheresse et les risques d'une nouvelle famine. Peut-être plus que les hommes, les femmes ont été marquées par cette guerre. On estime à 100 000 le nombre de Somaliennes, de 13 à 70 ans, qui ont été violées depuis le début de la guerre. Cent cinquante mille sont mortes en une seule année, en 1992, avant l'intervention de l'ONU. Le journaliste Robert Bourgoing a rencontré là-bas une mère de famille qui, à sa manière, dénonce ces atrocités et essaie de redonner espoir aux habitants de son village. Cette femme s'exprime par la poésie, ce qui était, avant la guerre, la forme d'expression artistique la plus riche et la plus populaire en Somalie. Une tradition qui a pratiquement disparu et qu'elle essaie de faire revivre malgré le chaos qui règne toujours dans son pays. 

MOHAMED ABDULLAHI (traduction) : La beauté des femmes ?... (éclat de rire) Nous, les Somalis, nous avons l'habitude de dire qu'une belle femme doit être grande, avec une belle couleur de peau, qu'elle soit claire ou foncée. Elle doit plaire. Elle doit... toujours être attirante pour celui qui l'aime. Elle doit avoir les lèvres foncées, des dents blanches, les incisives écartées, des fesses charnues, les hanches larges, de beaux yeux et de beaux muscles. 

COMMENTATEUR : Quand l'occasion se présente de parler des femmes, le vieux Mohamed Abdullahi aime bien étaler ses connaissances. 
C'est comme un souvenir lointain qui l'agite tout à coup et qui fait rire les autres vieux du village. Mais ça ne dure pas longtemps. Parce que nous sommes dans l'extrême sud-ouest de la Somalie, au milieu de la brousse, dans un village de réfugiés rentrés d'exil. Ici, les conditions de vie demeurent très difficiles. Et avec tout ce qu'elles ont subi, la beauté des femmes n'est pas un sujet de plaisanterie. Après quelques instants, Mohamed caresse nerveusement sa barbe rousse et redevient grave. 

Cliquez ici pour lire la suite du reportage

 


Citations

Le bonheur c'est comme un soleil qui pleur de joie, se déverse, s'extirpe, fait des écrins, des allées et venues de l'intérieur à l'extérieur...

La pluie est aux nuages ce  que les planètes sont au big-bang, ce que la lumière est au soleil, ce que l'encre est au coeur...

Toi et moi, c'est comme deux notes de musique, qui s'accordent sans même l'avoir cherché, enchevêtrées par la baguette de l'amitié, lancées en l'air, amenées sur le dos du vent, tout droit au frisson de la peau par coeur...

 

"Mon bel amour"

 

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Si vous avez une chanson "amateur" que vous voulez faire découvrir, un poème récité, envoyez le moi à laplumelibre@free.fr avec les paroles écrites

 


Conte à suivre
(du rififi sur l'or des passages)


Elinoé d'une petite voix pour cause d'échos : 
"Vérifiez bien que la liane est toujours attaché
En la tendant parfois... et euh... restez groupé".
Milonie se raillant : "Oui chef, à vos ordres chef !
Que pouvons nous faire d'autre chef ?"

Elinoé vexé, préféra ne pas porter attention au ton, et à la remarque sarcastique. Ils firent un bon bout de chemin dans la pénombre sans qu'il n'y ai de problèmes. Ce qu'ils avaient omis, c'était l'humidité croissante au fur et à mesure de leur avancée. Inadie dû rajouter de la poudre et demander à Crirome de créer une protection imperméable autour de la torche, ce qu'il devait presque maintenant faire tout les 2 mètres. Elinoé commençait à avoir froid dans le dos, sentait de moins en moins la lueur de la torche, et il lui semblait bien que la première fois qu'il avait fait le chemin, c'était moins loin. Au détour d'une salle, il sentit d'un coup quelque chose le submerger. Il se retourna vivement. Il vit ses amis pétrifié sur place par la peur, Inadie son détecteur de danger à la main, qui avait virait à l'extrême. Il allait leur parler, quand il comprit, ou plutôt, perçu, malheureusement pour lui, ce qui se passait. Un esprit désincarné était apparu devant eux, et "s'amusait à jouer avec le corps de notre pauvre ami, qui eu à son tour la respiration bloquée. 

Le problème avec ce genre d'esprit, c'est que quelque soit leurs intentions, ils n'ont pas conscience du mal qu'ils peuvent faire, et en passant à travers les corps, ils perturbent les psychés, affaiblissent la magie, et parfois, pétrifient même les cellules, à un point, qu'il est possible de voir un être vivant, devenir une statue (mélange d'or et de pierre gelée) quelques instants. Il leur arrive parfois d'hanter des lieux, des corps, de prendre la place d'un autre esprit qui devient à la place un esprit désincarné, errant sans s'en rendre compte à travers l'espace, et parfois le temps (les fantômes "extra-oriens" forment une population non négligeable).

Les habits d'Elinoé commençaient à prendre une étrange couleur à la lueur de la troche qui s'essoufflait. Inadie, Milonie et Crirome, sortis de leur torpeur, se regardèrent, se demandant du regard qui avait une idée de la meilleur façon d'agir. 

Milonie : Esprit de malheur, quelles sont donc tes intentions,
Ne vois tu poins le mal de ta création ?
L'esprit : floush, flash, ploushi, plashou, plash...
Crirome : Euh, esprit, es tu là ? ton nom ? euh, enfin plash...
L'esprit : floush, flash, ploushi, plashou, plash...
Inadie : Esprit ? Tu peux pas aller voir ailleurs si nous y sommes ?
L'esprit : floush, flash, ploushi, plashou, plash...
Plash, flash, flash
, plashou, plash...
Emmanie : Hum... j'ai trouvé la solution en me creusant la pomme...

Finalement s'est Emmanie qui réussit à délivrer Elinoé de l'emprise du malin, qui commençait à vouloir jouer avec sa tête. D'un sort de l'esprit, faisant attention d'épargner tous les autres, elle renvoya le fantôme dans la roche. Il allait sûrement errer  dans les particules de celle-ci avant de se remettre à errer dans l'air. 

Nos amis purent respirer, et notre poète retrouva ses esprits, l'entière possession de son corps. Il leur proposa de se poser au sol, et de prendre une petite collation. Malheureusement pour lui, une fois encore il tomba mal, enfin, là, il n'était plus le seul à être mal "tombé". Tous, à l'exception de Milonie, mirent les mains sur de la mousse venimeuse vivante. Au début ils ne sentirent qu'une simple couche d'humidité. Au fur et à mesure que le poison fit son effet, que la peau était attaqué, que les poils de la mousse arrivèrent au point tactile de leurs mains, ils s'étaient rendu compte de l'attaque. Ils s'étaient presque tous levés en même temps, paniqués des yeux.

Inadie, pourtant d'habitude très gentille, se mit à faire des reproches : 
Ah ! Tu en as encore beaucoup comme ça
A nous proposer ? non, parce que nous envisageons, ma foi,
De revenir en entier, et pas sous la forme de cette... chose,
Que nous venons de croiser. Du danger, j'ai un peu ma dose...

Milonie trouva l'occasion de sortir ses onguents, et tous purent soigner leur plaie, et juguler le poison, non mortel.

Elinoé parlant un peu fort : Bon, nous allons manger debout,
Là, nous seront sur de tout...

Bram... en parlant un peu trop fort, porté par l'échos des murs de la caverne, intensifiée par certaines passes, sa voix eu pour effet de provoquer un petit éboulement. Il fut sans gravité, mais il eu pour effet d'étouffer la flamme de la torche, de créer des nuages de poussières. On eu presque dit, avec l'humidité, que des oeufs en neige pleuraient des crèmes de poussières. C'était le bouquet... enfin, pas tout à fait. Quand ils vérifièrent la corde liane, ils  s'aperçurent qu'elle avait filé de la main de Crirome. Tout cela l'avait réveillé, et se trouvant sans aucune attache, elle n'avait demandé à personne la permission de partir.

Inadie : Nous voilà bien maintenant, comment retrouverons...
Elinoé : Oui, bon... l'intuition... à l'intuition magique nous nous fierons...

L'intuition magique est un effluve qui suit LE chemin, le seul, l'unique, celui à prendre, que l'on sait, sans savoir qu'on le sait, sans qu'on en prenne conscience, et qui nous guide quand on l'appel, et qu'on sait s'y oublier, lui obéir au doigt et à l'oeil.

Elinoé avait proféré ces paroles sans lui même être convaincu. Ils devaient se rattacher à cet espoir, et avec toutes ces émotions sur une aussi courte période, ils en avaient bien besoin. Ils mangèrent une petite collation debout. Ils profitèrent de leur arrêt, et des sacs, pour essayé de raviver la flamme. Ils s'appliquèrent tellement à faire fuir l'humidité, à saupoudrer d'ingrédients inflammable la torche, qu'ils manquèrent de créer un grand feu de joie, qu'ils eurent les visages tout barbouillé de suie. Après quelques pas plus en avant, Milonie allait ouvrir la bouche pour demander si c'était encore loin, quand des lueurs d'orphotoluminescence poussèrent çà et là. Ils arrivaient à une cavité où les Gobelians fleurissaient au crépuscule de leur vie. Crirome fit remarquer que leur couleur devait sûrement dépendre du temps qu'il leur restait à vivre. 

Milonie : Je ne regrette pas d'être venue et d'avoir bravé le danger,
C'est magnifique ! J'en ai des frissons... je me demande...
Elinoé : Où ils vont aller ? C'est aussi ce que je me suis demandé,
Remarquez que les lueurs les plus faibles quittent la bande,
Partent plus en avant, peut être reviennent ils au noyau
De la planète... peut être est-ce là d'où ils viennent ?
Emmanie : C'est une idée séduisante, mais, j'ai peine
A imaginer la fin d'une créature... et si nous suivions les boyaux ?...

Trop curieux pour rester sur place, malgré les lueurs hypnotiques qui les fascinaient,  ils continuèrent leur chemin, tentant de garder une bonne distance... Vers le milieu de la salle, ils durent contourner une grosse roche, qui donnait l'impression de rejoindre le plafond. Malheureusement, cela les obligea à se rapprocher des Gobelians... malheureusement car...

Inadie : Mon détecteur de danger indique quelque chose...
Elinoé : Je... leurs yeux, là... ceux là, leurs ailes ne renvoi presque plus
De couleurs... ils ne devraient pas être là ! où, la cause
En est peut être des ondes magiques maléfiques, un mauvais flux
Qui rodait dans les parages, et qui a trouvé abri en eux.
Milonie : Je propose de foncer, sans plus regarder leurs yeux...

Un Gobelian fonça sur Emmanie, picora ses jambes. Crirome eu le réflexe de se concentrer, de créer une onde de choc qui repoussa le "troupeau" de Gobelins assaillant. 

Emmanie : Peut être devrions nous les libérer de leur méchanceté ?
Crirome : Non, nous devons au plus vite nous éloigner...

Aussitôt dit... ils avaient rejoint la file de Gobelians "sains". Ils avaient presque l'impression que leur pieds étaient orphotoluminescent. Au loin il n'y avait presque plus de lueur, et fasciné par leur pieds, ils ne se rendirent pas compte que la torche, tenue encore par Inadie, s'éteignait. Au bout du compte, ils ne virent pas non plus, à un moment, que le chemin offrait deux bifurcations, et qu'eux prenaient un chemin abrupte, les offrant aux eaux. 
Ainsi, dans le noire le plus totale, ils tombèrent tous à l'eau. Ils eurent la "chance" de se retrouver à la surface de l'eau, intacte. Milonie entama la discussion sur ce qu'il y avait de mieux à faire. Elinoé sentant que quelque chose au loin l'appelait, il leur demanda si ils ne voulaient pas tenter de voir ce qu'il y avait plus loin.

Emmanie : Je serais plutôt d'avis d'essayer de remonter la pente,
Cela ne devrait être point trop difficile, suffit de créer des fentes...
Elinoé : L'eau est froide, et vous pouvez... mais je vais essayer...
Vous n'êtes pas obligé de venir, si problème j'ai...
Milonie : Nous viendrons te chercher ? Et puis quoi encore ?
Si nous ne devons pas tout nous mettre en danger,
Avec toi je viens... tu n'as pas finit d'écrire 
L'histoire que tu m'avais promis... et un sort
Pour que nous tenions plus longtemps je vais faire.
Inadie souriant : Soit, c'est risqué, mais à votre bon plaisir,
Si problème vous avez, nous viendrons... là, nous allons à terre.

Milonie créa une bulle d'oxygène autour d'elle et d'Elinoé. Ils se donnèrent la main, et plongèrent sous l'eau, pendant que leurs amis, s'étaient mis au sec. La visibilité sous l'eau était presque aussi nulle, mais une sorte d'intuition magique maritime, leur permis de se guider. Ils eurent à un moment donné, l'étrange sensation de passer une porte orspatiale. Une de ses portes qui vous fait traverser une grande distance. Nombre de minutes passaient. Milonie fatiguant, fit un signe à Elinoé vers l'avant, puis sur sa tête, pour lui demander si il désirait vraiment continuer. Celui-ci, avec les lueurs de la fleur de feu qui chatouillaient l'eau, bien qu'ils étaient encore sous la roche, sentant qu'il s'approchait de ce qu'il l'appelait, fit signe que oui. Il ne se rendait pas compte qu'il présumait de ses forces, ne tardant pas à s'immobiliser. Son amie essaya de ne pas paniquer, cherchant un moyen de faire demi-tour, sans elle même y perdre toute ses forces, et se noyer. L'eau, malgré les lueurs, les reflets de lumières venant d'en haut, se refroidissait de plus en plus. Les bulles n'avaient plus vraiment d'effets. Peut être étaient ils tombés dans une gouffre de magie ?  Ou pire, était-ce le chemin vers un au delà qui s'ouvrait parce qu'ils étaient en train de mourir? Elle finit par concentrer toutes ses pensées, et essayé de rentrer en communication avec une des personnes restées à terre. Ce fut finalement avec Emmanie, celle qu'elle connaissait le moins, qu'elle rentra en communication. Emmanie en fit part à Inadie et Crirome, qui, si ils furent étonné de ne pas avoir perçu les pensées de Milonie, ne mirent pas en doute sa parole. A eux 3, de leur dons magique, réussirent à créer un sorte de canal d'air, à créer à distance une grosse bulle autour des deux "imprudents", à les réchauffer, et à venir les chercher. Tout cela se passa en faite beaucoup plus vite que le temps qui avait été mis pour arriver jusque là dans l'eau. Inadie eu comme l'impression de percevoir plus en avant, une sortie dans la roche, lorsqu'elle prit dans ses bras Elinoé pour le ramener, mais elle ne pouvait être sûr du lieu où cela allait les conduire, et il leur fallait rejoindre leur terre. 

De retour à la pente, les deux sauvés purent reprendre conscience, remonter, s'éloigner de la salle des Gobelians, où de nouveaux ne tarderaient pas à arriver.
S'arrêtant à la sortie de la salle, tous, à l'exception d'Elinoé, concentrèrent leur pouvoir, afin de sécher les vêtements, leur corps. Ce fut là aussi assez rapide. Il ne leur restait plus qu'à prendre le bon chemin pour sortir, sans se perdre dans des dédales qu'ils ne pouvaient réellement percevoir, pensaient ils... Finalement, ils n'eurent à faire appel, pour cela, à l'intuition magique.. Ils n'avaient qu'à suivre la direction des premières lueurs d'or qui commençaient à s'insinuer jusqu'à eux, dans l'ombre de la caverne...

Milonie souriant : Je crois bien que nos parents seront furieux,
A moins qu'avec de la chance, ils soient encore endormis...
Crirome : Avec la chance que nous avons, autant prier les dieux...
Emmanie : Il faut voir le bon côté, tous nous sommes en vie...
Milonie : Oui, c'est vraie, une bien belle aventure, on le refait ce soir ?
Elinoé : Euh...c'est une blague j'espère ? parce que me laisser choir,
Reposer, est la seule chose dont j'ai envie pour l'éternité à venir...
Inadie : Oui, faudrait être mazot... ma doudoune* me manque
Milonie riant : Je plaisantais... je suis aussi exténué, et ce plaisir
Du danger, je ne suis prêt à le ressentir... où alors dans une autre planque...

* doudoune = couverture faites de tissus vivants, s'adaptant aux formes du corps pour les réchauffer, insufflant une douce chaleur par moment..

Au bout du compte, ils arrivèrent assez vite à l'air libre, comme si le chemin était devenu plus court. A l'entrée, à l'endroit où la liane avait été attachée, il ne restait plus que l'attache, elle s'était échappée. Une douce brise amenait les effluves de la Caritanée, et avivait les visages à la limite de l'endormissement. Le lieux leur paraissait maintenant presque paradisiaque. Ils rentrèrent chacun chez eux sans aucune difficulté. Elinoé fut bien entendu le premier. Après avoir serrer la main de Crirome et fait la bises aux filles, il réussit à rentrer dans la maison sans faire pousser un cri aux chats détecteurs d'intrus. En montant à l'étage, il appréhendait le réveille de Janousse qui dormait peu lorsqu'il partait, mais il réussit à rentrer dans sa chambre, où il fut soulager, et pu laissé libre court à son inspiration, avant de s'endormir.

Amis...

Amis ! Par notre magie protégés, 
Nous avons bravé l'inconnu,
Echappé de peu à une fin glaciale.

Amis ! sauvé vous m'avez,
Nous en retournant vers le flux
Du sang, pour réchauffer le cristal.

Amis ! Nous avons découvert un trésor
Qui s'est petit à petit éveillé de nos fors.
Une bien belle aventure nous avons vécu,
A la sortie, aucun de nous a été déçu...

Amis ! En moi vous resterez gravé,
Quelque soit les jours où nous serons éloignés,
Mais, s'il y a un chemin à nous découvert,
Long à suivre, à travers la pierre,
Amis... seul je devrai le faire...

Pour Elinoé, il n'y avait aucun doute... Il ne pouvait embringuer ses amis plus en avant, un jour il serait plus à même de le réaliser. Il en était persuadé au fond de lui. Il s'endormit alors que l'heure se faisait rose/violette, que dans sa maison, sur son continent,Flaurorie s'éveillait...


(© P.L... A suivre...)

 

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