La  Libre
N° 11 - Journal en fond poétique 

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- Silence on massacre
- Annonces/concours
- Jeu d'écrit à plusieurs
- Le Fatras
- Poème en langue étrangère

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- Poèmes à l'air du temps
- Chronique : Correspondance en…un clic
- Citations
- Chanson
- A l'autre bout du jour

Page 3

- Poèmes d'auteurs à l'affiche
- Interview
- Cours texte et conte heroic fantasy


Edito

Voici le 11 ème numéro. Ce numéro est spécialement consacré à la poésie, vous trouverez notamment à la place habituelle du conte à suivre des poèmes de Michèle Brodowicz. Quand à l'interview de ce numéro, il a été réalisé par Katia HACENE, et concerne Elie Nad. En dernière page vous retrouverez aussi un conte d'heroic fantasy

Si certaines personnes, quelque soit leur connaissance, souhaitent m'aider à faire avancer ce journal, qu'elles n'hésitent pas à rentrer en contact avec moi (l'objectif est à terme de sortir un journal papier et de le diffuser dans tous les circuits possible). 
Je vous rappel le lancement du concours sur la plume. Et n'oubliez pas d'aller sur le Nouveau FORUM, vous pourrez y lire diverses créations, et en déposer... Bon ce que vous voulez :o) ... 

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N.B : Le contenu rédactionnel que vous trouverez ici, est sous le © de leurs auteurs

 

P.L

 

Silence on massacre

Messieurs, ouvrez les vannes de vos cœurs
Votre sang est devenu un nectar
L’or noir de toutes les convoitises
De le technologie de pointe
Pleurez vos vivants… ambulants
Dans le linceul du nouveau crépuscule
Le sable de l’éternelle aventure
Nous invite à l’épouvante de la Page Une
De toutes les Informations Télévisées
Pleurez le reste de vos corps en décomposition
L’hécatombe de la énième malédictions
Je n’ai plus de larmes à verser
Pour tous les enfants orphelins
Pour toutes les femmes enceintes
Pour tous les vieillards en agonie
On déclare partout :
La mort de l’homme
La mort de la convivialité…
Satan sort de sa tombe momifiée
Et retrouve le clan des vampires
Je manifeste mon dégoût viscéral
La nausée accumulée depuis des siècles
Du duel solitaire dans les prés fleuris
Aux crimes disproportionnés…
Pleurez messieurs pour cette tuerie organisée
De vos cœurs aveugles
De vos âmes silencieuses
Je sombre dans le délire de l’insensé
De l’absurdité grotesque de tous les conflits
Pomme de discorde de toute l’humanité
Et rupture brutale du cordon ombilical
De l’utopique fraternité des peuples
Nous vivons à la marge de nos corps
Hommes libres, nous sommes muselés
Enchaînés dans nos crânes déformés
Nous prions dans le silence de nos efforts
Quand la main anonyme tue sans raison
Quand la main frivole déracine l’arbre
Et nous sanglotons dans nos veines étouffées
Dans les ravins de nos yeux … éteints
Et nous levons le reste de nos bras…
Les rameaux d’olivier calcinés
Tombent du squelette de nos membres
Nous respirons les relents fétides
De la pourriture de l’Histoire des hommes
Le séisme de tous les patrimoines
Les vestiges de toutes les civilisations
On rase, on expérimente, on extermine
Les bombes propres miniaturisées
Pour l’asservissement des peuples
Les bombes intelligentes à vérifier
Sur des citoyens…désarmés
Hommes libres ou à libérer
Cibles mouvantes à anéantir
Et les canons multipliés à l’horizon
Chantent à l’unisson
L’oraison funèbre pour tous les vivants… !
Les fossoyeurs sont là…
Les sanguinaires , les sang-sue : sont là
Ils sont à l’œuvre…
Pour nous dicter la Vraie Démocratie… !
Adieu écoles du savoir
Adieu hôpitaux des malades
Adieu ciel de tous les amours
Adieu lune de toutes les noces
Pleurez muses le calvaire des vivants
Pleurez plumes poétiques les massacres
La terre remue ses entrailles
Les milliers d’obus traversent
Le toit de nos têtes découpées
Les missiles de croisières
Les étoiles filantes de l’enfer
Accentuent l’horreur…des condamnations
Et je crie de mon sang figé
La mascarade de cette boucherie innommable
Pas en mon nom…
Pas en votre nom…
Pas au nom de tous les enfants…
Pas au nom des hommes libres
Pas au nom de tous les Epris de Paix…
Pas au nom des Poètes…
Non à la guerre
Non au terrorisme des Etats
Non à tous les Viols Des Droits Humains…

Samedi 22 Mars - Khénifra /Maroc

©
Kacem loubay

 


Annonces/Concours

Le site lespoete.net, a édité un recueil de poésie, 33 poètes ont écrit sur le spleen, la liberté, et la passion... votre humble serviteur fait parti des poètes édités... si jamais vous êtes intéressé par recevoir le recueil (99 poèmes, sur 86 pages), moyennant 7 euros plus frais de port (+1,50 euros de frais de port en France), envoyez moi un mail à p.h.l.31@hotmail.fr... ne tardez pas trop si vous êtes intéressé, car je n'ai que 5 exemplaires...

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Concours de Gags : envoyez vos "stripts", gags dessinés à plumelibre@free.fr les meilleurs seront publiés dans ce journal

Recherche dessinateur/trice, pour petits gags, pour des e-cards (contact : laplumelibre@free.fr).

 

Jeu d'écrits à plusieurs

Ecrit "La plume virevolte..."


Vis
ion

Dehors, les Cheveux du Soleil
Traverse une vallée d'étoiles,
Jusqu'à l'ombre, nos rivages

Dans un espace, s'émerveille
Un coeur, la joie le voile...

(P.L)

Ses myrtilles ne voient les nuages
Arriver, trop occuper à humer,
A s'ouvrir à l'indicible, soudain,
Une explosion, un bond mal en fin

(Grizou)



Pour écrire quelques vers de suite, cliquez ici

(note, la ou les meilleurs propositions seront publiées ici, et le poème sera à continuer au fil des prochains numéros)

 


Le Fatras

Le coeur amoureux

Le coeur amoureux s'envole,
Se pose sur les étoiles.

Le coeur amoureux s'envole,
Proche ou loin, boit la fiole
Du sourire qui rend joviale,
S'approche de la corolle
Au crépuscule, sans paroles
Chante, vibre le cristal.
Ô ! ombres vengeresses, mal
Fait parfois tomber au sol
A l'antre... mais soupire le voile,
Et le coeur bondit sans dol,
Se pose sur les étoiles.

© P.L

Explication: Le Fatras est un poème de forme fixe, d'origine picarde, comportant au total treize vers. Il comprend un couplet de onze vers sur deux rimes. 
Ce couplet est précédé d'un distique (a*b*), dont il est le commentaire ou le développement et dont il reprend, en (a*) le premier vers, et en (b*) le second: 

Forme : (a*b*//a*abaab/babab*)

 

FRIDA Y DIEGO 

Esta pincelada atraviesa mi cuerpo de alambre y paja.
En la ventana, la perpetua paloma 
alimenta una cesta de lamentos óseos y profundos.
Los dioses infecundos te nombran.
El escarnio de mi noche Azul, 
de mi almohada
compuesta por los célebres impudores,
te nombra 
construyendo una paleta de pasiones.
Todo el invierno
sobrepone una colección de mariposas
(el alfiler del miedo acecha como un búho).

Tómame en mural de diamante,
masilla con fervor de serpiente entre mis senos.
Anúdame entre las piernas
una astilla de corazones y escarabajos.
Inviérteme los flancos
para componer una caracola adúltera y perversa.
Ámame entre los colores de la siesta.
Permanece en mi ataúd
hasta que te llueva
de mis fluidos contornos
la muerte. 

© Rogelio Pizzi



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