La plume Libre - Journal poétique des poètes du monde entier

Edito

Voici le deuxième numéro de La Plume Libre, dont je l'espère, le contenu vous intéressera. Je tiens d'abord à remercier les personnes qui m'ont envoyées leurs créations. Ensuite, je tiens à vous informer que sur la Galerie d'art, animée pour le site http://www.lespoetes.net des textes choisis par leurs créateurs, accompagnent les oeuvres. En fin, je vous encourage à aller sur le forum, de nombreuses rubriques vous attendent.

Si vous voulez voter pour le site :

N.B : Le contenu rédactionnel que vous trouverez ici, est sous le © de leurs auteurs

P.L

Je cherche

Un poussin dans son oeuf
Un oeuf dans sa poule
Un emballage sur sa pastèque
Une pastèque dans son pépin
Je cherche les sortes
Genre par genre.

De la viande, du lait dans son mouton
De la peau et de la laine...
Une noce dans son estomac
Je cherche dans la voix
L'origine de la flûte...

La langue dans leur pays
Le sexe
L'humain par race
S'appelant;
Hans, Michel, Hasan
Je cherche la coexistence...

Dans l'air l'oxygène, l'azote...
De l'essence, du mazout aux véhicules,
Des poissons en dessous,
De l'iode au dessus,
Je cherche la propreté
De l'eau, de l'air.

De l'amitié dans les rues,
De la formation dans les écoles,
Des camarades aux lieux de travail,
Des voisins de maisons,
Des commerçants, des clients au marché
Je cherche
L'affection de l'un
Pour tous.

Üzeyir Lokman ÇAYCI
Magnanville, le 27.03.1999
Traduit par Yakup YURT

(CAYCI Lokman, 53 ans,
Est né en Turquie)

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Devinettes

Pulpeuse et ronde je suis, j'aime la chaleur de l'Espagne, je suis parfois servie avec des volatiles, ou toute nature avec des glaçons en été, l'on me voit à l'aube ou au crépuscule lorsque la fleur de feu se reflète à l'horizontale dans le cieux.

Formant un filet tombant des nues, parfois on aime sa présence, salvatrice, parfois mal venue, accompagnée tantôt d'un déchirement du ciel, tantôt, plus rarement, d'éclaircis, elle est la poursuite d'un cycle vitale.

Une manifestation de Gaia, peut être dans les moments où elle a besoin d'évacuer toutes les émotions contenues, va au hasard plonger dans le malheur un bout de terre, d'île, et comme si cela ne suffisait pas, sa force fait échos.

Limericks

Insouciance

Ver de terre rouge se déhanche,
La mouvance de ses anneaux franche,
Attire un prédateur,
Qui va sur lui sans peur...
Un tort, prise par pêcheur la Tanche...

L'amoureux sanguinaire

Son cœur bat la mélodie d'amour.
Embrassant son corps, sans faire cour,
La peau en démesure.
L'hôtesse noir le fait mur…
Le moustique est parti pour toujours…

"Tête" d'oiseau

Avec ses plumes il danse au vent,
L'air marin lui font pousser un chant,
Se fond au crépuscule,
En la mer qui recule...
masque de carnaval suit courant.

© P.L

Explication : Le limerick est une forme de poème "humoristique", sans prétention, inventé par l’écrivain et dessinateur Edward Lear, venue d'Irlande, du nom de la ville portant le même nom. Il se construit de la façon suivante : 5 vers, répartis en 9/9/6/6/9 pieds, et en rimes a/a/b/b/a (cf exemples au dessus). La fin, le dernier vers, doit être surprenante, une sorte de chute, dans le sens où il doit surprendre le lecteur d'une manière ou d'une autre. Le nombre de pieds est surtout a respecté lorsque l'on l'écrit en anglais.

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Une vie de coeur