La plume Libre - Journal poétique des poètes du monde entier

Edito

Bonjour ! ou bonsoir... les secondes, jours soupirent, les uns après les autres, nous emportant dans des lendemains inconnu, et nos plumes sont là, à y rechercher un brin de sens... L'esprit de la plume libre réside dans l'espace de certaines "règles" qui sont édictées par le coeur au milieu de tout cela, voir aller au delà... Tous les styles se "valent", et l'important est de s'y fondre le temps d'un écrit, de forger sa plume à l'envie. Si je précise cela, c'est pour aller un peu plus en avant, sur la motivation de ce site, le pourquoi de son nom. Je tiens encore à remercier les personnes qui m'ont envoyées leurs créations, et je vous encourage à aller sur le forum, pour déposer des écrits, lire ect... de nombreuses rubriques vous attendent, et c'est là où vous pourrez voter pour votre poème romantique favori. Bonne lecture...

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P.L

ENTRE DEUX RIVES

De temps en temps...
Mon fleuve perd la mémoire
Et re/tourne dans le passé
Où il était l'unique
Et régnait en seigneur
Sur ses rives agencées
Avec le passage du temps...
Ses rives ne sont plus ses rives
Ses eaux ne sont plus ses eaux
Et sur ses deux rives s'érigent
De petits villages... et des nomades
Les villages usurpent les paysages
Et deviennent un
amoncellement de villes
De rive en rive
Mon fleuve pleure ses riverains
Et ses larmes commencent à tarir
Quand de ses yeux fatigués
Il regarde tristement
le reste de ses vestiges
Ses terres ne sont plus ses terres
Ses arbres flétris n'ont
que le poids du regret
Et mon fleuve perd
de nouveau la mémoire
Joue à la marelle
avec ses filles abandonnées
Quitte sa résidence
et longe ses chemins
Et d'une rive à l'autre
il ne fait que soupirer
Il laisse de côté son âme martyrisée
Re/tourne dans les bras du passé
Re/trouve un lambeau de mémoire
Il pousse ses cris dans la surdité
Il prend son élan et s'envole
A tire - d'aile il se jette dans la mer
De sa mémoire il glane les souvenirs
Les plus beaux jours de sa fierté
Quand il gambadait
seul dans la nature
Et il re/vit sa splendeur d'antan
Peuplée de mille fleurs...
et de chants d'oiseaux

Dimanche 5 Mai 2002
KHENIFRA : MAROC

© Kacem Loubay

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Une communauté tournant autour du jeu Never Winter Night (NWN) : http://www.loreval.com recherche un "scripteur" bénévole, motivé par le jeux de rôle, deux, trois scénaristes, et des concepteurs, graphistes. Si vous êtes motivé, que vous aimez le jdr, n'hésitez pas à postuler pour cette aventure (vous trouverez votre chemin sur le site).

Vous avez jusqu'à fin novembre 2002 pour envoyer vos poèmes sur le thème du romantisme, pour le concours. Le, ou les poèmes gagnants figureront dans ce journal. Cliquez ici pour envoyer un poème

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Devinettes

Sans ma première il n'y aurait pas d'utilité à ce journal. Ma seconde est la première de l'avant deux. Ma troisième est double dans la négation. Ma quatrième est primordiale pour une féminine, doit être en fin et ne pas s'entendre. Mon tout est composé de ces quatre et n'a pas toujours la même forme en apparence.

Goutte à goutte, dans un rapide débit se remplit, et d'un autre côté s'y défile. Souvent la main de l'homme aménage des côtés, voir en totalité, pour mieux en profiter. S'y reflète aussi souvent nos ombres, le vent murmure en son ras les mots doux de Gaia, destiné aux habitants de ses profondeurs, où parfois certains plongent.

Elle est là, pour nous gigantesque, comme une goutte dans l'océan de l'univers, toujours là malgré que certaines consoeurs peuvent l'éclipser, petit à petit se meurt, et finit dans l'intensité, sans auparavant, le long d'une longue "route" avoir, presque, tout donner

Le rondeau redoublé

Si l'on aime...

Si l'on aime, l'on aime sans contrepartie,
Sans calculer ce que nous donnons, recevons,
Comme un don du coeur, à la vie qui sourie,
Nous voudrions embrasser chacun de ses sons.

Sons de l'amour, sont comme des grands bonds,
Prêts à nous envoler en une douce symphonie,
Un baume qui prend corps, se fait frissons,
Un savant mélange d'innocences et de coquineries.

Petit à petit, prend, l'emporte les envies,
A l'âme d'offrir, de partager la partition
Du Temps, des instants privilégiés, ravie
Du regard, plonger en toute sincérité au fond.

Pas à pas se réalisent l'emprise des passions,
Donner sans étouffer peau de flamme à vie,
Tout faire pour ne pas en faire une prison,
Puis s'offrir, l'étoile illuminant en amie.

Vivre l'instant, comme une âme qui ne se soucie
Plus que d'alimenter au mieux, retenir leçons
Des moments où tout vacille, où la marée agie,
Erode l'être, et surtout aimer sans contrefaçons.

En fin, recette se réalise sans faire attention,
Il se donne de l'amour sans chercher partie,
En entier, sans en choisir toute l'explosion,
Et se prend de même, en graal baiser de vie,
Si l'on aime.

Explication: Le rondeau redoublé se construit sur deux rimes et se compose de six quatrains à rimes croisées, commençant alternativement par la rime féminine (se terminant pas un e "muet") et par la rime masculine (une rime qui n'est pas féminine :o) ).
Les vers du premier quatrain forment successivement le quatrième vers des quatrains no 1, 2, 3, 4 et 5.
Le sixième quatrain se complète par un refrain formé des premiers mots du rondeau. Pour mieux comprendre, étudiez la construction du poème en exemple...

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ENTRE DEUX RIVES

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Le rondeau redoublé

Une vie de coeur