La Libre
N° 3 - Journal en fond poétique 

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- Entre deux rives
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Gag

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- J'ai couru.....
- Poème sur "l'actualité"
- Citations
- Poème récité
- Conte à suivre

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- Poèmes sur l'Afrique
- Recette
- Interview
- Contes d'un autre pays


J'ai couru.....

J’ai couru tout le jour et ne t’ai point trouvé
J’ai couru, j’ai couru , j’ai gravi le sentier
Qui mène à la colline
Où poussent les oliviers

Même sur la place du marché
Autour du puits ancien 
Où les vieilles femmes puisent
Leur quotidien

À l’heure du midi le berger endormi
Pendant que son troupeau à l’ombre des grands arbres
Veille sur lui
Mais tu n’étais pas là
Et je suis repartie

Et moi, folle que je suis
J’ai couru, j’ai couru jusqu’à la fin du jour
Quand le soleil mourant 
Couvre d’une poussière d’or
La trace de mes pas
Sur les chemins déserts

Et je suis retournée, seule dans ma servitude
Enfermée comme toujours dans ma solitude
Mais espérant encore
Tes pas venant vers moi
Toi, l’amant distrait
Moi, femme espérance
Qui n’abandonne jamais

J’ai couru, j’ai couru 
Demain, je marcherai !

© Jo

(Joëlle Drouin - 72 ans -
réside au Québec)

 

MESSIEURS, VOUS ME FAÎTES RIRE...!

Messieurs, vous me faîtes rigoler
Pour le mensonge du nouveau siècle
Bombardez les innocents 
civils de vivres
Balancez la nourriture 
en surplus des silos
Faîtes descendre 
du ciel votre clémence
Le respect de droit 
et la dignité humaine
Vous me faîtes rire à tue – tête … !

Pour le revirement de votre humeur
(Le bâton et la carotte) simple question
Et des avions qui 
sèment la mort brutale
Et du désert existant 
vous faîtes le néant
Lancez votre horde pour l’apprivoisement
Pour l’asservissement 
des cultes des peuples
Pour une bande anonyme, 
on se demande
Qu’on extermine tous 
les peuples indociles
Pour vous la guerre 
propre se développe
Pour gagner les honneurs d’une défaite
Vous pensez que vos 
engins font la distinction
Entre les innocents et 
les vrais criminels
L’exode bat sont son train 
aux frontières des pays
On refuse l’accès à 
ces millions qui fuient
Le syndrome d’une guerre 
qui décline son nom
Des millions de réfugiés 
sont de partout refoulés
Ils vivent de peur et 
de la cadence des tueries
Vous ne pouvez vivre 
un tel calvaire d’un peuple
Quand au – dessus de 
leur tête minuscule on se bat
Le glas sonne, on franchit 
la sphère de l’insensé
Silence, pauvres gens, 
on est là pour vous sauvez
Prenez de la distance, 
vivez dans vos tentes

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Citations

L’amour est une plante que l’on arrose et qui se fane dès qu’une des fibres meurt

Le développement ne sied que s’il repose sur la paix, base fondamentale de la liberté

© Amadou FALL

Le bonheur de vivre c'est comme un rayon de soleil, il peut être là malgré les intempéries...

S'ouvrir à l'amour c'est enlever l'écorce de l'arbre...

© P.L

 

"La fée d'étoile"

 


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Conte à suivre
(du rififi sur l'or des passages)



Le grand Tam Tam, d'architecture concentrique, au toit plat en peau de parache (des sortes de vache avec des petites ailes) mortes à l'heure de l'or rouge, et marinées dans une marmite d'or rouge, dominait la vallée. La vue aurait pu être magnifique, mais elle était brouillée par les effluves magiques, générées, concentrées par les apprentis magiciens de l'école de Dramond. Les effluves dansaient, ondulaient jusqu'à l'horizon, là où les astres se croisent à la tombée et au levé des arcs-en-ciel.

Odeline et Flaurorie faisaient face au grand Tam Tam et à un "mur" de brume magique qui le précédait, l'entourait.

Odeline : Ca, mon petit sucre de Dramond citroné, c'est infranchissable par les non-initiés,
Il est question de magie, mais surtout de connaissance du rituel pour y ouvrir une brèche.

Flaurorie : Pourquoi tant de précautions ? Il n'y a pourtant rien qui pourrait les mettre en danger
Dans tout ce qui nous entoure, sauf si pour me les cacher vous vous êtes mis de mèche.

Odeline : C'est le contraire, c'est pour protéger les habitants d'ici et d'ailleurs, par extension de l'univers,
Que cette brume est présente. A l'intérieur, sous les effets des incantations, il arrive que des erreurs
De la nature soient produites, qui, bien qu'ayant une durée de vie infime, ont un grand pouvoir de destruction.

A ces quelques mots Flaurorie fit la moue, et se mit à frissonner à l'effleurement de son imagination qui formait les pires immondices.
Odeline lui prit la main, et de l'autre dessina une étoile. La brume s'écarta, et elles se frayèrent un chemin sans plus attendre vers la grande porte d'entrée.
Le signe de l'étoile dû néanmoins être répété plusieurs fois avant d'avoir définitivement traversé l'épais manteau de brume. Par contre, elles n'eurent à faire aucun geste pour ouvrir la porte.
Celle-ci, lorsque les deux magiciennes avaient monté les quelques marches, avait commencé à s'ouvrir. Flaurorie regarda Odeline d'un air songeur, au moment où elles franchirent les portes.
Odeline : Ils ont installés un système de détection d'âmes magiques, c'est pour cela que nous n'avons rien eu à faire...
Flaurorie : J'ai que 3 ans, mais j'ai la tête qui tourne, j'avais compris, c'est juste que... j'ai le coeur
Qui entend des bruits de Tam Tam. Il n'y a pourtant encore que le son de nos voix, et je n'ai de bonds en pression.
Odeline : Tu sais maintenant pourquoi on l'appelle ainsi, ça le fait à tous le monde la première fois,
C'est une façon qu'a la magie de te saluer. Si tu le souhaites cela s'arrêtera d'un simple claquement de doigts.

Flaurorie n'en fit rien, bien décidée à s'accommoder de ces bruits de Tam Tam qui l'amusaient plus qu'autre chose. Ils lui procuraient même une certaine compagnie, déroutaient son affectif concentré jusqu'alors sur la frayeur.
Devant la porte, s'ouvrait un long couloir aussi blanc que peut l'être l'intérieur de l'oeuf d'une palas (l'équivalent de nos poules, mais avec la particularité d'avoir des pattes plus longues, se terminant par 2 "épines", et devenant invisible, au moment de la ponte), avec des ouvertures ovales, fermaient par des portes de la même forme, plaçaient étrangement à mi-hauteur.

Flaurorie : Pourquoi avoir placé l'entrée des pièces en hauteur ? et comment on y accède ? c'est citron pas gentil
De pas avoir pensé aux plus petits. Ont ils fait cela par ce qu'ils savaient pas quoi faire de leur fantaisie ?

Odeline ne répondit pas à sa question, elle lui fit signe de regarder à droite, à quelques mètres, là où une porte s'entrouvrait.
Un magicien, qui ressemblait pour Flaurorie, plus à une magicienne, empaquetée dans une grande robe qui lui cachait la chevelure et une grande partie du visage, en sortit, s'avança en lévitation vers elles. Le petiote, apprentie magicienne, était toute admirative devant ce qui lui semblait être un tour de force. Elle attendit que celui-ci pose les pieds sur le sol, avant de lui demander comment il avait fait.

Flaurorie émerveillée : Bon... Bonjour ! Comment avez-vous fait pour voler comme les oiseaux mais sans bouger les bras ?

Le mage : Petite curieuse, tu le seras bien assez tôt. (se tourne vers Odeline) Mes hommages Dame Odeline ! Vous avez amené une bien
Jeune petite Fille. J'en conclu qu'elle a de grands talents. Nous allons sonder son âme et ses pouvoir de ce pas...

Flaurorie : Je proteste, je ne suis...
Odeline mettant sa main sur la bouche de Flaurorie : Chut ! Tiens toi bien...
Odeline au mage : Cela faisait longtemps mon ami 
Ixon que nous nous étions vu, des filantes en nombre sont tombées depuis le dernier jour.

Ixon : Flaurorie, c'est bien comme cela que tu t'appelles ?
Flaurorie épatée : Comment ? Vous... vous pouvez lire dans... peut on vous rendre sourd ? 
Ixon riant : Tu as des idées tarabiscotées pour une aussi frêle...
euh pardon... je veux dire, tu as des idées assez originale. 
Mais trève de bavardage, nous allons sonder ton cristal.

Ixon fit apparaître un sorte d'élévator, un animal à quatre pattes élastique, répondant à tous les ordres mentaux qui lui étaient donnés. Pendant que ce dernier et Odeline s'élevèrent pour rentrer dans une porte ovale au fond du couloir, l'élévator grandit jusqu'à ce que Flaurorie soit en mesure de faire de même. Une fois entrée dans la pièce, tout se passa assez vite, comme sa nourrice lui avait expliqué...
La pièce avait la particularité d'être ovale, comme un oeuf de poulevacharde. Elle baigna dans l'éther, un sorte de brouillard blanchâtre l'empêchait de distinguer ce qui se passait au delà du centre de la pièce, où la sphère reposait. Des formes opaques se dessinaient au fond, des mages ? semblaient attendre. Odeline était restée prêt de la porte, elle donnait l'impression d'avoir les yeux clos, de se concentrer. Ixon revint à Flaurorie, lui demanda de fermer les yeux, lui prit la main, et l'amena vers le centre. D'un geste de sa main libre, il créa une porte de cristal, qu'il lui fit emprunter. Une fois qu'elle fut à l'intérieur, il lui donna l'autorisation d'ouvrir les yeux. Ce qu'elle ne fit pas tout de suite. Elle sentait son coeur repartir de plus belle, elle était certaine de sentir les vibrations de la sphère, de sentir la matière vivre. Quand elle décida d'ouvrir les yeux, elle fit le tour de la salle, du moins le tour de ce qu'elle pouvait distinguer. Elle compta les mages, ils étaient 7, séparés les uns des autres par une distance disproportionnée, sur cercle (formant ainsi un pentacle). Quelle était leur fonction ? Qu'allaient ils faire ?. Quand la "porte" de cristal fut résorbée, tout alla assez vite, au sens propre du terme. La sphère commença à tourner, l'éther à se concentrer autour de la sphère, s'y infiltrant même par les pores. Le coeur de Flaurorie se mit à chanter en rythme avec les tours. Celui-ci lui sembla même guider la sphère, battre à l'unisson avec elle. Les effluves dans la sphère, devinrent rose, puis violet, puis rose, puis blanc immaculé, puis violet, puis s'embrasèrent en jaune orangé, puis en rouge, puis redevinrent rose/violet... puis... se divisèrent dans toutes les palettes de couleurs du spectre, il pouvait même s'y distinguer des couleurs fluo... Les effluves d'éther étaient, au fur et à mesure de leur apparition, capturés dans des réseaux eux aussi cristallins... puis... tout s'accéléra. Flaurorie manqua de tomber, perdit presque conscience, due fermer les yeux. Elle se sentit transporter, comme si elle voyageait de nouveau dans les airs, sauf que des démons et des démons apparurent devant elle... puis, en fin, le vide, pour elle...

La sphère s'était arrêtée de tourner. Quand elle revint petit à petit à elle, ce fut pour plonger dans une autre détresse... Elle n'avait pas vu pendant sa transe, qu'une des chimères générées par son champs de magie, amplifié dans le réseau du Tam Tam, avait mit fin au séjour corporel de deux des maîtres, avant d'être maîtrisé par une autre chimère, et renvoyée à sa source par les autres mages présents. Ils avaient tous les visages pétrifiés, les habits déchiquetés, les corps ensanglantés. Elle s'avança vers eux, oubliant qu'il n'y avait plus de porte à la bulle, et la traversa comme si de rien n'était, sans créer d'ouverture, ni même altérer la composition de la sphère. Les mages la regardèrent presque comme si elle était un démon. Flaurorie fondit en larmes dans les bras d'Odeline, elle même un peu effrayée. 

Odeline : Tout doux ma douce. Tout cela n'est pas ta faute. Nous aurions dû prévoir
Ce qui allait se passer. Je ne crois pas que nous aurions besoin d'analyser
L'essence de ta magie. Tu as vraiment d'incommensurable pouvoirs.

Ixon boitant vint à elles : Je crois que nous devrons un programme spécial développer,
Afin que tu puisses canaliser positivement toute ta puissance magique,
Ta progression ira vite, mais moins sûrement qu'elle ne le devrait... 
Je vais vous demander de nous attendre dans la salle des amusements.

Arrivée dans la salle de détente, Flaurorie retrouva le sourire. Des friandises, un beau gâteau d'anniversaire l'y attendaient, ainsi que des kangourous clowns.

Odeline : Ne mange pas trop quand même, il ne faudrait que ton ventre soit en supplique,
Et nous sommes attendues pour ton anniversaire, dans votre jardin, depuis longtemps...

Les mages ne les laissèrent pas très longtemps dans la pièce. Notre princesse de la magie eu à peine le temps de s'amuser avec les animaux, de donner des pieds au gâteau.

Après étude approfondie, avoir déployé toute leur science dans le plus grand des secrets, ils arrivèrent en grande pompe au pas de la porte. Ixon, se fit le porte parole de la délégation, et avança... Odeline s'inclina, puis il commença un long discourt cérémoniale avant d'entrer dans le vif du sujet...

Dans le vif du sujet, il expliqua qu'elle les avait à la fois, conformé et dérouté, au sujet des aspects de la magie, son origine. D'après eux, la magie originelle s'émanerait d'un seul et même dieu, la magie qui a donné naissance à tout l'univers qu'ils connaissent. La magie qu'ils ont en leur possession, qu'ils utilisent, en serait en quelque sorte les remous, voir l'écume. Seul les enfants, les descendants direct de ce dieu, pourraient à la fois jouer sur les aspects négatifs, positifs. Il précisa qu'ils n'étaient pas sûr d'eux, qu'une seule chose était certaine, leur futur élève avait une destinée trouble, qu'ils n'arrivaient eux même à démêler dans toute la puissance exprimée. Il finit par lâcher en conclusion: "Du bien ou du mal, seul l'Amour que tu rencontreras, amadouera ta magie destructrice... mais tout cela, tu en prendras conscience plus tard, même si ton âme est vieille, tu es trop jeune en cette vie pour tout assimiler en ton corps, et en avoir bien conscience. Nous avons pleins de choses à t'apprendre.. maintenant tu peux rentrer chez toi, nous nous reverrons dans quelque jours, quand tu te seras entièrement remise de cette expérience...".

Sur ces dernières paroles, Flaurorie et Odeline quittèrent le Grand Tam Tam, en sortirent comme elles en étaient rentrées, à la différence prêt que le mur de magie extérieur s'écarta sur leur passage, pour se reformer uniquement lorsqu'elles furent à une bonne 100 ène de mètre. Quand les sensations magiques s'émanant, et amplifiées par l'architecture Tam Tamique, moururent aux couleurs translucides, Flaurorie tourna de l'oeil. 

Odeline : Ce n'est rien, ce sont les effets secondaires. Tu as épuisé beaucoup de forces à l'intérieur.
Tu ne l'avais pas senti, mais toute cette épreuve avait épuisé ton coeur...
Maintenant, allons vite rejoindre ta maison, si tu veux je te prends dans mes bras,
Il ne faudrait pas que tu manques ta fête, les gourmandises, et les surprises de choix... 

A cette remarque, elle eu l'eau à la bouche, mais sa force mentale ne lui suffit pas, elle vacilla. Odeline, promue sa mage gardienne, la prit dans ses bras, l'amena jusqu'à sa maison, où elle expliqua tout à Jisal et Suline, pendant que tous les jeunes s'amusaient avec les cadeaux (une poupée parlante munie d'une baguette magique, et faisant des petits tours, tel que la transformation d'une grenouille en papillon, des cubes s'assemblant tout seuls pour former des bâtiments dessinés sur le papier prévu à cet effet, un balais à moteur orluminique, volant à deux mètres du sol). 

Ses parents ne furent pas enchanté à l'idée de la laisser prendre des cours particuliers, où elle devrait parfois rester plusieurs jours sans les voir, mais ils n'avaient pas trop le choix. La discussion ne dura donc pas très longtemps, et ils devaient privilégier le moment présent... Flaurorie eu droit à une superbe fête, dans une ambiance joviale, de celles qui présage qu'il n'y en aura pas de la même envergure avant un grand nombre de cycles. 

De son côté, Elinoé,


(© P.L... A suivre...)

 

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