La plume Libre - Journal poétique des poètes du monde entier

Edito

Bonjour ! ou bonsoir... si l'actualité n'est pas toujours très rose, les fêtes approches à grand pas, et j'espère qu'un vent libérateur soufflera autant sur les esprits que sur les plumes. Le concours des poèmes sur le Romantisme est clos pour cette année, vous pourrez voter pour votre poème favori : Cliquez ici pour lire les poèmes et pour voter pour votre favori... Bonne lecture...

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N.B.2 : Si vous avez des critiques, des suggestions : laplumelibre@free.fr

P.L

Fleur d'étoile

Une brise d'air souffle
en choeur des nuages,
Au sol, brume est
silencieuse, attendant
Que des pas viennent à
en déchirer le voile.

Des pensées montent,
montent en suivant le sillage
De ce qui se forme dans
le ciel, avivent les battements
Qui au sourire de la douce
se fondent joviales.

Une filante passe, le
coeur continu son bal,
Les noisettes fermées,
aperçoit une larme céleste
Qui chemine dans voix
lactée en boucle d'ondes.

Sur le bitume composé
de poussière d'étoiles,
La larme s'en va nourrir
une petite graine verte,
Où affluent les rêves des
enfants du monde...

Les tourbillons des vents
nocturnes se sont tues,
La brume au corps est
oublié, des pas sur la ronde
Continuent à cheminer,
jusqu'au bout de la rue...

Les myrtilles, embrasées,
embuées, voient éclore la fleur
Au dôme, dégagé, vêtue
de son halos, donnant sueur
Pour à douce mélodie danser...
valser ! avec ses soeurs...

© P.L

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Une communauté tournant autour du jeu Never Winter Night (NWN) : http://www.loreval.com recherche un "scripteur" bénévole, motivé par le jeux de rôle, deux, trois scénaristes, et des concepteurs, graphistes. Si vous êtes motivé, que vous aimez le jdr, n'hésitez pas à postuler pour cette aventure (vous trouverez votre chemin sur le site).

De même si vous souhaitez envoyer un dessin, ect... : laplumelibre@free.fr

Devinettes

C'est un jour que l'on peut dire immaculé, où des drues se font plus présents, où l'on ripailles autour de volailles et autre mets, où l'on festoie, de chaleur humaine et de lumière, des ornementations allant jusqu'au pas de la porte, c'est le jour de la visite à tous les enfants du monde d'un traîneau...

Il y en a des tout petits, des grands, des géants, ils puisent leur richesse généralement tout au fond de mère nature, qui en fait les gardiens. Le vent leur fait la cour, leur susurre les histoires des autres créatures, et transporte leur rumeurs. Ils ne peuvent s'envoler, mais ils ont troquer leur liberté contre une toute autre, celle d'exister par et pour la terre, et ils ont un ramage changeant pour la plupart, de couleurs au fil des saisons.

De feu ou de glace, en vie ou en cristal, elles sont empruntes de la fragrance des yeux qui sont posées sur elles, reflètent la beauté divine. En vie, et libre, leurs couleurs sont plus chatoyantes, et elles sont toutes différentes, fidèles à la terre où elles se sont posées. Elles s'ouvrent à la mesure du temps, et se referment encore plus facilement.

La ballade

Bises d'automne...

Souffle la musique endiablée,
Dans le temps des mortes dansantes
Où vacillent les élancés,
Où se peignent les élégantes ,
De vif les étoffes d'amantes,
Quand les aires de par Gourmandise
S'en vont en ronde surprenante,
Vent des sens va te faire la bise.

Le coquin est à écouter,
Rentre par serrures et fomente
En les demeures enrubannées,
Fait valser les feuilles par fente,
Du carillon la flamme enfante
Mots de passion en assises,
Pousse cohorte en avenante,
Vent des sens va te faire la bise.

Charitable il rend tout de frais
En aubade craie prévenante
La prairie de ces colorés,
Rend vif, les armures flottantes,
Force étoiles larmoyantes.
Les âmes corps nuages frisent
Pour un message en joie vibrante,
Vent des sens va te faire la bise.

La plus belle pensée, Oh ! Ma Gente,
Du coeur, au doux silence en guise,
Je vous envoie affriolante...
Vent des sens va te faire la bise.

© P.L

Explication: Il y a plusieurs formes de ballades. Celle dont il est question ici : comprend régulièrement trois couplets et un envoi, composés sur les mêmes rimes. Le plus souvent elle est écrite en vers de huit ou de dix syllabes, et les couplets comprennent autant de vers que les vers ont de syllabes; l'envoi reproduit la forme de la seconde moitié d'un couplet. Il en est d'irrégulières. C'est encore un poème à refrain, car le dernier vers du premier couplet revient comme dernier vers des deux autres et de l'envoi. Ce poème a suffisamment d'ampleur et de liberté pour que la poésie y puisse aisément trouver place, comme dans la célèbre Ballade des pendus de Villon.