La Libre
N° 4 - Journal en fond poétique 

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Douceurs (Acrostiche)

Déjà le soir descend et la brume légère
Ondule lentement en recouvrant la terre.
Un lointain feu de bois y mêle son odeur,
Caressant au passage des arbres sans ardeur.
En ces beaux jours d'automne tout n'est qu'un encensoir :
Un soleil qui se noie dans les vapeurs du soir,
Rouge comme le sang des feuilles qui se meurent,
S'enlise dans ses feux en emportant les heures.

© Robert Bonnefoy
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T
répas d'automne


L'automne sonne son glas,
Les ramages passés à trépas,
Accueilleront rivage de glace
Soubresauts de la fleur
D'or sombrent au coeur
Déjà, brouillard la chasse

Inondations et explosions,
Vont disparaître sous manteau
D'hermine, une nouvelle conception
Immaculés ou tempétueux, faux
Ou vie, seront là, gelés
Ou grouillant, prêt à tout effacer...

© P.L

L'Article

Le monde contemporain est comme un nid où se rencontrent, se cognent et s’entretuent divers hommes de différentes manières de vie, et pourtant l’unité y demeure. En termes clairs, les hommes sont en cette terre un véritable melting-pot, heureusement, mais oubliant leurs semblables au point où le vice prime sur la vertu et le feu sur la glace.

Pourtant d’innombrables moyens mis au service de la science n’ont pour but que l’éradication pure et simple de l’ humanité. Ainsi, inconsciemment, l’homme creuse sa propre tombe, y œuvrant, cependant, comme qui bâtirait un monde. Un monde survivrait-il sans une parfaite cohérence de toutes les pensées qui le demeurent ? Après maintes réflexions, l’on se rend compte que tout effort est vain s’il n’a pas pour manteau, la plus grande des richesses, la meilleure des vertus, en somme le plus humble des serviteurs : la paix.

A ce qu’il paraît, nous sommes bien dans un monde qui en manque, triste sort que nous sommes obligés d’accepter sans mot dire. Cependant, il ne suffit pas simplement de le constater, mais mieux encore, d’y remédier. Beaucoup pensent le faire par des mots, ce qui, conviendrait moins si l’introspection de chaque individu y participait. Ce n’est certes pas chose facile que des corriger soi-même ses défauts, mais cela est bien possible; il suffit d’un petit peu de courage et d’honnêteté envers soi-même. Quiconque sait distinguer le bien du mal, mais la paresse d’en prendre conscience envahit bon nombre de pensées.

Ceci apparaît plus clairement à travers un exemple plus précis: l’individu évite souvent les petites chamailleries chez lui, dans son milieu restreint, et pourtant il y parvient souvent. Cela paraît donc bien simple. Laissons le penser alors que le monde est une maisonnée avec pour toit le ciel, pour porte la mort, et que toute l’humanité habite. A une échelle peut-être différente, il est bien possible de résoudre nos guerres et nos violences qui, aux yeux d’un être supérieur sont des chamailleries.

PAIX EST RICHESSE
CHASSONS PARESSE
QUE REGNE PAIX
QU’HOMME SOIT FEE

Trois-Rivières, le 11 octobre 2002

© Amadou FALL

 


Citations

Ce ne sont certes pas des mots qui changeront le monde, mais ce sont des mots qui nous pousseront a changer le monde

Il faut toujours modérer nos appétits et nos passions, non selon qu’ils soient vifs ou froids, mais selon la raison car il y va de notre avenir

© B
lacksoldier (Amadou Fall)

Le néant, c'est le silence totale, le rien du tout

Il y a peut être toujours eu un hier, mais qu'en sera t'il pour les demains ? carpe diem...

"Je sais pas, mais..."

 

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Conte à suivre
(du rififi sur l'or des passages)


De son côté, Elinoé, pour rentrer chez lui, était passé par la forêt. Dans une flaque, il avait vu l'étrange reflet d'un étrange bâtiment, sur des terres qui lui étaient inconnu. Il avait mis ça sur l'effet de sa blessure, et s'était encore plus pressé de rentrer. Son village était formé par des maisons assez dispersées, possédant chacune des parcelles de forêts, et un grand jardin caché suspendu. Seul les quelques maisons des "non" magiciens (ceux qui ont choisis de ne pas développer cet aspect, qui n'ont pas désiré l'étudier), bâties au centre, n'avaient pas tout cela; ces demeures n'étaient pour autant pas dépourvu de charme, leurs habitants ayant au contraire développer d'autres savoir faire, d'autre formes d'art. Lorsqu'il arriva à l'entrée du jardin de sa maison, il prit une grande inspiration, et appela "Papri ! Munam !" (son père Vercien et sa mère Chanousse). 

Stoprin (son grand frère) : Qu'est-ce qui se passe Elinoé ?

Stoprin était en train de jouer avec des bonshommes en argiles animés dans le jardin, qu'il avait regroupé dans un petit château fort.

Elinoé : Rien, rien, t'occupes. Une petite blessure de rien du tout...
Stoprin : Tu devrais pas aller comme ça tout seul là bas, on te l'as déjà dit plusieurs fois, t'es trop petit
Elinoé : Oui, tu m'envois désolé, enfin, non, enfin, je veux dire, je peux me débrouiller...
Stoprin : Si un jour la sorcière t'attrapes et t'emmènes au loin, où même le grand méchant garloup...

Elinoé sentit la douleur plus présente, et mit fin à la discussion en allant d'un pas décidé vers le patio. 

Vercien sortant : Elioné ? Qu'est-ce qui se passe ? Où tu es allé encore traîner ? tu as toujours des soucis...

Elinoé fit la moue et tira la langue, puis rentra sans plus attendre pour quémander des soins auprès de Janousse. Il croisa au passage son petit frère Crinfond, qui était en train d'essayer de faire marcher des lettres du livre qu'il avait ouvert devant ses genoux, dans le couloir. Janousse, elle, était en train de dresser des fleurs, afin qu'elles composent un joli ensemble dans la cuisine. Ce qui est compliqué dans le dressage des fleurs, n'est pas vraiment la patience qu'elle requiert, le fait de devoir les replacer au même endroit, mais plutôt de les faire travailler dans le silence, ou du moins, sans disputes. Les fleurs d'art, ont cette fâcheuse tendance à se disputer, bizarrement, encore plus avec les fleurs de la même espèce (ce qui donne du fil à retorde dans le cas d'ornements utilisant la même "espèce").

Janousse : "A, mais, taisez vous, non d'une Tournesor arc-en-ciel (proche des Tournesols que nous connaissons)..."
Elinoé se grattant la main : "Et, j'ai encore rien dit... ah, tu craches encore ton fiel
Sur ces pauvres petits végétaux, sans défense... enfin, je crois..."
Janousse sur un demi ton de reproche : "Où es tu encore allé ? Tu t'es fais quoi ? 
Fais moi voir ça... allez, viens, sinon, mes fleurs vont s'en aller..."
Elinoé : "Bas, c'est pas très gentil, elles ont le droit à leur liberté...
M'enfin, 
bon... ma main..."

Elinoé raconta ce qui lui était arrivé, pendant que sa munam concentrée y appliqua ses mains. La magie ne tarda pas à opérer. A peine eu t'il commencé à parler du passage où le gobelian s'était engouffré dans la grotte, qu'il ne ressentit plus les picotements. 

Janousse : Tu sais, là bas réside certains mystères, dangers, et je ne dis pas cela pour t'effrayer.
Si le jardin suspendu a été mis, par tes ancêtres échafaudés,
Le reste, comme la grotte, ont toujours été là, et la matière altérée
A aussi tendance à se rebeller (c'est difficile de pratiquer
la magie pacificatrice, magie qui consiste simplement à aider
les éléments à trouver, prendre la forme qui leur convient).

Elinoé : Oui, je connais l'histoire de l'enfant qui aurait été happé
Par un tourbillon de roches, ainsi que celle où en faim 
D'or, un homme allé dans la grotte, se serait fait désatomiser,
Pour revenir sous la forme d'un parache vert, de surcroît ailé.

Janousse : Bon allé, va te débarbouiller au grand lavoir,
Tu finiras de tout nous raconter ce soir...

Elinoé : Je peux pas d'abord allé voir mes amis ?
J'ai promis de passer les voir à Crirome, Inadie, et Milonie...

Janousse prenant un air soupçonneux : Pas pour des petites expériences j'espère ?

Elinoé prenant un air innocent : Non, non, juste pour jouer à refaire l'univers...

Note : Ce jeu en question consiste à recréer un univers sur une des petites boules placées en gravitation, de tailles variables. Comme un jeu de construction, ils peuvent faire beaucoup de choses, et la magie aidant, les options sont quasi illimitées; ce qui peut donner des résultats assez cocasses, comme la création d'une petite planète bleue où des fous se tuent avec des armes ( incroyable non ? :o )...

Elinoé sortit aussitôt pour rejoindre ses ami(e)s. Ils avaient construit une grande cabane en haut d'un des plus grands arbre du village, en marge des bâtiments officiel (carte à venir). Ils avaient trouvé plus amusant de devoir s'y hisser que d'avoir recours à la magie. Lorsqu'il arriva au pieds de celui-ci, il les entraperçu, leur fit signe, puis monta. La mousse de l'arbre était chaude, comme une tarte sortant à peine du four à dragons, et plus il s'approchait du haut, plus il sentait une odeur bizarre. A quoi avaient ils bien pu jouer pendant son absence ?

(© P.L... A suivre...)

 

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