La Libre
N ° 4 - Journal en fond poétique 

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- Toulouse
- Recette
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- Un conte d'Heroic Fantasy


Toulouse



 

Et je me souviens…
D’un certain été …
D’une longue traversée
De la Mer Méditerranée
Et des vagues qui jouaient
Avec les bateaux de plaisance
Des autocars sous le soleil
Biarritz – Castres – Toulouse…
Toulouse qui vit ses amours
Sous le soleil de l’été
De la gare j’ai arpenté les artères
De la gare j’ai respiré son air
Foulé humblement cette terre nourricière
Avec l’écoulement du temps
Et des différentes saisons
Toulouse n’est plus Toulouse d’antan…
Peut – être que ses habitants gardent encore
Dans leur mémoire tatouée
Les meilleurs délices du passé
Tous les chaleureux emblèmes de la cité
Tous les vestiges, les vergers…
Aux yeux d’un simple poète solitaire
Je me souviens de La Place Wilson
De ses allées ombragées, fréquentées
De ses arbres qui s’épousaient sous le soleil
Et dont les cimes s’embrassaient en silence… !
De ces métissages de couleurs
De ces hommes qui vivaient l’instant
Dans la vraie convivialité des peuples
J’ai serré des mains inconnus
Embrassé tous les espaces
Souri aux rêves des passantes
Et la brise en hibernation depuis longtemps
Rend à mes écrits un peu de lumière
Gris- gris, talismans, que de saveurs… !
Tout revient avec les eaux de la source des souvenirs
Et devant mes yeux se déroule encore
Les scènes d’un aventurier anonyme
Toulouse : ville mystérieuse, fidèle amante
De la gare j’ai pris d’autres trains
Et vers le sud, et vers la mer accueillante
J’ai escaladé la caravane du temps
Sur une banquette auréolée
En face de moi une jeune femme lisait
En face de moi une jeune femme souriait
Ses enfants jouaient avec le soleil…
Les paysages laissaient l’espace à d’autres
Toulouse disparaissait derrière les nues
Pourtant , je me souviens encore
Et au fond de moi – même
Je garde toujours le feu de…ses amours


© Kacem loubay
Samedi 30 novembre 2002
Khénifra/Maroc

 

Napfkuchen
brioche berlinoise

(pour 8 personne)


Ingrédients

250g de farine 
6g de levure 
1/2 verre de lait 
90g de beurre 
3 oeufs (de maman poule)
50g d'amandes douces 
1 goutte d'extrait d'amandes amères 
100g de raisins 
1 cuillère à café de zeste d'orange 
1 pincée de macis (1/2 cannelle / 1/2 muscade râpée)


Préparation :


- la veille

Préparez le levain (humez bien ce que vous faite, histoire de vous donner faim). Délayez la levure dans le tiers du lait tiède puis incorporez 50g de farine. Laissez lever la pâte jusqu'à ce qu'elle double de volume. Versez dans un saladier la farine et le reste de lait. Cassez les oeufs dans la casserole, battez-les en les tenant au bain-marie (attention, c'est pas avec le bain de Marie que vous devez les tenir, si vous savez pas ce qu'est un bain-marie, faites une recherche sur un livre de recette ou sur le Web) jusqu'à ce qu'ils soient tièdes. Ajoutez le beurre fondu. Versez la moitié de cette préparation sur la farine, amalgamez bien le tout. Versez l'autre moitié et travaillez la pâte pendant 10 minutes. La pâte doit être très légère et élastique. Prenez la boule de levain et incorporez-la à la pâte et travaillez à nouveau 10 minutes. Ajoutez la moitié des amandes mondées ainsi que les raisins, le zeste d'orange haché et le macis. Couvrez le saladier d'un linge sec et laissez lever (profitez de votre soirée pour allez voir les étoiles dehors, ou faire une promenade nocturne, puis écrivez un texte, poème que vous m'enverrez, histoire de me faciliter la tache pour les prochains numéros :D). 

- Le jour même

Beurrez le moule. saupoudrez avec le reste des amandes hachées. versez la pâte par cuillérées. Remplissez le moule au 3/4. Laissez reposer 1 heure pour que la pâte monte (en une heure on peut faire pleins de belles choses). Faites cuire à four modéré pendant 50 minutes à 150°C (th.5 - en 50 minutes aussi, d'ailleurs, euh, enfin bref, non, je vais pas continuer dans les commentaires hors sujet et lourd :op :D...). Servez ce gâteau froid (si il reste des parts, hésitez pas à l'envelopper et à aller le donner à quelqu'un dans la rue qui tend la main). 

- Boisson conseillée pour déguster : café, thé, chocolat, vin blanc moelleux de Moselle 

 


Interview de Üzeyir Lokman CAYCI

(Üzeyir est un poète né en Turquie, qui a gagné de nombreux prix, et qui a fait traduire ses poèmes dans de nombreuses langues, il m'a renvoyé l'interview en anglais le 26/11/2002, ayant pu faire de grosses fautes de traduction, je vous invite à lire l'interview en Anglais à la fin ) 

 

1 - Depuis combien de temps baignez-vous dans la poésie ? Racontez-nous ... 

Je vie dans la poésie depuis que j'ai 14 ans. J'ai entrepris ce très long voyage pour un monde plein d'amour et de liberté sans artifices, sans limitations et sans pression.


2 - A quel genre de littérature, d'artiste (s), vous identifiez vous ?


Je suis une personne différente. J'ai un monde différent. Je suis une partie de la nature comme toutes les personnes ou créatures. J'ai atteint cet esprit en changeant tous le long de ma vie, et je continue à changer. Beaucoup de facteurs comme ma famille, tous mes enseignants, les rues où j'ai marché, des branches d'arbre, des jouets de boue que j'ai réalisé, les personnes "populaires" que j'ai rencontrés, m'ont préparé pour de nouvelles influences. J'ai cherché sur mon chemin de quoi m'améliorer. 


3 - Quels sont les artistes, poètes, ou autre, qui vous ont le plus touché ?


J'ai perçu les livres que j'ai lu et les travaux artistiques que j'ai vu, comme une partie de la nature. Le contenu des livres, les couleurs m'ont imprégnées, comme les sauterelles que j'ai rencontrées par hasard, les chats que j'avais, les pièces de roches et les montagnes avec la vue des horisons lointain qu'elles ont procurées. Je leur ai donné des formes dans l'esprit. J'ai examiné leurs droits et maux. J'ai pensé leurs intégrations avec la nature. J'ai pensé que tous les gens ont des structures différentes comme tous les objets ont des formes, et qu'il est possible d'employer les gens pour des merveilleux travaux artistiques


4 - Que représente pour vous la poésie, qu'y recherchez vous ? 


La différence dans les rapports des artistes, des poètes, avec la nature, m'a donné la chance de suivre une voie différente. J'ai senti le changement d'arts ou des artistes, comme les guerres avec lesquelles les gens se sont entretuées. Ce changement est apparu dans les travaux que les artistes mettaient eux même en avant, des intersections et collisions prenant naissance à la surface des humains avec espace


5 - Quelles sont les autres passions "artistiques" qui vous animent ?


Je ressens le besoin d'images naturelles, d'images pour apprendre aux générations suivantes à vivre dans la nature comme une partie d'eux même, sans arracher de roses, polluer l'air, la mer, ou l'environnement. Je sens le besoin de crier ces sentiments avec des mots, des conceptions et des couleurs. J'emploie la poésie, la conception et des histoires pour transmettre ces messages.


6 - Pouvez vous dire, ou plutôt déclamer, en quelques mots, quelques vers, ce qui pourrait vous représenter, être le symbole de l'essence de votre âme, de vos oeuvres, de votre idéal (si c'est une chanson, vous pouvez nous donner le titre) ? 


Je crois que la liberté est la plus grande nécessité dans la course de la vie, pour le bonheur de tous. Et je pense que cette liberté est possible seulement avec l'aide de l'amour. Nous ne pouvons pas parler de l'amour, l'amitié, la paix et la liberté dans un monde où les gens ne s'aiment pas les uns et les autres. Liberté, comme dans la chanson 'Freedom' 

 

Pour lire l'interview en Anglais, cliquez ici

 
http://monsite.wanadoo.fr/SEVGI

 

La princesse Nerlk


Il était une fois une princesse Nerlk, née d'une mère orc, et d'un père elfe. Elle s'appelait Assen. Sa mère, reine des Orcs d'Alcadhridhil , était morte peu après sa naissance, pendant le pillage d'une peuplade de Primotaures (des créatures primitives). Suite à cet événement, son père, fut chassé par le peuple de sa mère. Il n'eu même pas le droit de garder sa fille avec lui. 

Après une dernière embrassade où il promit à Assen qu'ils se retrouveraient un jour, les larmes aux yeux, dépité, il erra dans les forêts. Il ne rejoignit même pas les siens les premières années. Il se débrouillait tant bien que mal pour arracher les racines du sol, les baies, et autre fruits des arbres, qu'il se disputait parfois aux écureuils, avec pour seul raison de continuer son chemin, fondre un royaume digne de sa fille. 

Assen après ce tragique événement, fut élever par la Shaman du village, amie de ses parents depuis toujours. A la place de sa défeinte mère sur le trône, après la reconstruction du fief, une fois la sécurité assurée, un seigneur, le plus fort de tous les orcs de la peuplade, en pris possession, devenant ainsi un roi. Un roi barbarre, qui jalousait l'ancienne reine, et qui avait dépensé son énergie à monter un cercle raciste, anti Elfe, anti Nerlk, et qui régnait par la force... Assen, par tradition, pu néanmoins garder dans son nom, princesse, et se faisait nommer, Princesse Assen la nerlk des bois marécageux. Ce qui fut plus une malédiction qu'autre chose pendant toute son enfance. Les Orcs de son âge ne cessaient de la charrier, lui envoyer des quolibets, d'user d'ironie en l' appelant, et ne se gênaient pas pour lui rappeler qu'elle ne ressemblait pas aux autres fille, qu'elle était "bizarre". D'un autre côté, cette période lui permis de voir qu'elle avait deux vrais amis, Trigold, et Mirminia, qui faisaient tout pour la défendre. Mais que pouvaient ils réussir face à une myriade de rejetons, un peuple de plus en plus exacerbé contre tout ce qui était elfique ?

Il fut un jour ou Assen se décida à fuguer, avec l'aide de ses amis, de duper la vigilance de la Shaman vieillissante. Alors que la nuit tombait, que de sa chambrée elle voyait les étoiles éclorent les unes après les autres, elle porta une pensée vers ses parents qu'elle n'avait eu le temps de connaître, elle se décidait enfin d'essayer de partir... C'était le jour de ces 8 ans. Le pire c'est qu'elle ne le savait même pas. Personne ne lui avait dit, ce qui n'était même plus une volonté de lui nuire, tous avaient oubliés. Même l'amie de sa mère. 

Son instinct devait être présent, lui donnant l'impression que ce jour, n'était pas comme les autres... elle transforma cette impression en signe, qui lui donna le courage nécessaire aux environs de l'heure de sa naissance. Elle alla prendre une plume, un parchemin. De ses doigts maladroits, elle traça ces quelques caractères : "Vais essayé ce soir de partir loin, si vous voulez vous joindre à moi, venez en bas de ma chambre avec une longue corde... signé Assen votre amie pour le vie..."

Elle plia le bout de papier, hésita à utiliser un pigeon pour apporter le message à ses deux amis, pour finalement se décida pour un arc... Elle sortit de sa chambre, poussa la porte avec délicatesse... personne à l'horizon... elle se faufila à pas silencieux vers la remise, où elle prit l'attirail nécessaire à son plan... de ses "menus" bras, elle amena le tout dans sa chambre, tout en faisant attention de ne pas attirer l'attention... elle posa sur le lit l'arc, enroula les parchemins autour de deux flèches... puis elle se pencha de nouveau la fenêtre, envoya d'abord de petits objets sur les fenêtres de ses amis... une fois qu'ils les eurent ouvertes, elle brandit l'arc, et tira dans la direction, de l'un, puis de l'autre.. malgré son habilité, elle failli percer le bras de Trigold, qui l'évita d'une fraction de seconde, grâce à un geste réalisé dans le but d'éviter un moustique qui s'approchait d'un peu trop prêt. Quand à Mirminia, elle s'était reculée à temps, et ne risquait rien...

Elle alla aussitôt reposer son arc, et revint à la fenêtre pour attendre ses deux amis, tout en portant ses yeux de nouveau vers les étoiles. 

Les gardes dans le grand jardin faisaient la ronde, sans trop faire attention à ce qui se passait... trop occupés à discutailler des événements, ragots de la journée (qui vous sont traduis du langage orc guerrier, en un langage plus prosodique)...

Garde 1 : Qu'est-ce que tu as pensé du regard hautain qu'a jeté notre reine sur le chef de notre régiment lorsqu'il a proposé que nous allions en repérage ?
Garde 2 : Ah... j'ai pas trop fait attention, j'avais les yeux rivés sur sa suivante, Germaine...
Garde 1 : Mouarf... c'est quand même inquiétant ces rumeurs sur la forêt...
Les amis de notre princesse en profitèrent pour filer ni vu ni connu vers sa fenêtre, déambulant dans l'ombre de la hais. Ne voulant pas faire de bruit, ils mirent quand même une bonne 20 ène de minute.

Garde 2 : Tu n'as pas sentit un courant d'aire bizarre, aux senteurs de Coco orc 6, mélanger à un sorte de chanvre ? 
Garde 1 : Mouarf... parle moi plutôt donc de ta frangine... parait qu'elle s'est fait raser les tiffes ?

Avant de lancer la corde, ses deux amis se regardèrent comme pour se concerter. Et décidèrent d'essayé d'attirer son attention avant de lui lancer. Ils n'eurent à attendre longtemps Assen, qui avait senti leur présence, et avait quitté les étoiles des yeux. 
Shtung, shtung, shtong... et... Assen rattrapa de justesse la corde qui avait cogné la paroi un peu plus haut avant de s'échouer à sa fenêtre...
Trigold à Mirminia : Tu pourrais maîtriser un peu plus ta force...

Mirminia mettant sa main sur la bouche de Trigold : Chut... tu vas faire venir les gardes... et tu n'avais qu'à manger plus de squigs séchés à l'épinard, au lieu de passer ton temps avec tes parchemins...

Mirminia voit les gardes s'approcher, et fait signe à Trigold d'aller se cacher... Voyant ce qui se profile à l'horizon, Assen ramène toute la corde, en douceur, à elle, et se baisse pour ne pas qu'on la voit...
Trigold: romf... j'aurai pu lancer la corde aussi haut, et puis...
Garde 1 : OH ! Qui va là ?
Garde 2 : Tu es sûr que tu as entendu quelque chose ? on aurait dit les murmures de fées nocturnes. Si c'est le cas, aucune chance qu'on ne les voit...

Garde 1 humant l'atmosphère... les nuages ont couvert la lune, et il fait plus sombre, un vent frais tourbillonne dans la cours et brouille un peu ses sens : Non, non, je sais faire la différence... mais... si vous ne voulez pas que l'on vous harponne, déclinez votre identité... sinon Kassage !
Mirminia (dans sa tête : Ra, zut, c'était pas suffisant) se lève et arrive devant eux : euh... je sais qu'on ne doit pas se promener comme cela dans la nuit, mais vous comprenez, mon et Trigold (fait signe à Trigold de se lever) on avait envie de profiter de la douceur que notre bon dieu Grullll a installé, pour faire plus ample connaissance (elle fait un clin d'oeil à Trigold pour jouer le jeu, qui lui fait une petite grimace)...

Garde 1 : Mouais, bon, maintenant vous pouvez rentrer, ça ira pour cette fois...

Trigold se ressaisissant, et jetant un coup d'oeil instinctif vers la fenêtre d'Assen : euh, on ne peut pas rester un peu plus longtemps ?

Garde 2 : Ca te suffit pas d'être avec une belle fleur ? Pourquoi tournais tu à l'instant, le regard vers la chambre de cette pauvre fille ? 
Garde 1 : d'ailleurs, une lueur s'en émane, elle devrait dormir à cette heure... 

Trigold réprimant son envie de donner un coup de pieds dans le tibias des gardes : Vous vous méprenez, c'est juste que... ben, pour dire la vérité j'aurais aimé qu'elle se joigne à nous, et puis euh (feint un regard gêné vers Mirminia), voila, il n'y avait rien de mal dans cette idée...

Garde 2 : Ah ! Ces jeunes, ça va pour cette fois, on va vous laisser, mais tâchez de faire attention, vous z'avez notre permission exceptionnelle...
Garde 1 : Mouarf, pas vraiment d'accord, mais bon... on a déjà assez perdu de temps...

Nos amis eurent ainsi le champs un peu plus libre...

Trigold : C'est quand même étrange que la lune se soit couverte, le vent levé, au moment où ils sont arrivés ...
Mirmina ironique : Triple andouille, j'ai quelques pouvoir shamanique... pas encore assez développé visiblement...
Trigold vexé : Bas, tu n'en as pas beaucoup parlé... et puis euh, enfin bref... de toute façon on s'est fait tout un cinéma pour rien... il aurait suffit qu'on leur demande la permission, à nous ils nous font confiance...

Assen qui avait entendu la conversation avec les gardes, pointa à nouveau la tête à la fenêtre, accrocha la corde à la porte de sa chambre, puis la fit défiler lentement le long du mur. S'assurant que les gardes avaient tourné au coin d'une rue, elle pu enfin se laisser glisser, et arriver prêt de ses amis. Assen les pris dans ses bras, restant un petit moment ainsi... ils ne surent que dire, et profitèrent de ce moment d'amitié sans le gâcher par quelconque paroles. Une petite larme coula de ses yeux, ému par ce qui s'était passé, et par l'idée de ce qui allait se passer...

Trigold : Assen ? ça v...
Assen : Bon, maintenant, il faut que nous fassions vite... vous pouvez toujours rester, mais demain ils verront que je suis pas là, et les gardes signaleront votre présence... je ne suis pas sûr que vous serez punis, mais on ne sais jamais... j'ai l'impression que ces derniers temps le roi a de plus en plus peur de moi... il semble tenir à ma vie, tout en me traitant comme une prisonnière, avec ces gardes qui font des rondes de plus en plus régulières ... je ne sais pourquoi, mais cela doit avoir un rapport avec mon père.
Mirminia : c'est vrai qu'avant ils ne se donnaient pas autant de mal pour surveiller le royaume la nuit... de toute façon, si nous sommes là, c'est pour te suivre jusqu'au bout de ton aventure. J'ai vite écrit un petit message, que j'ai laissé sur mon lit, afin d'expliquer le pourquoi du comment. Ma mère était une des partisanes de la tienne, elle comprendra...
Trigold gêné : euh, dans le feu de l'action, j'ai oublié... bas, bon tant pis...
Assen : tu sais Trigold, tes parents vont se faire un sang d'encre...
Trigold rougissant : nous allons pas risquer de mettre à l'eau cette escapade à cause de moi ? de toute façon, ils feront le rapprochement avec cette affaire... ils savent que je suis ton ami...
Assen souriant : Bon, d'accord, alors en avant...

Nos trois chérubins (qui auraient quand même, avec leur dents, et leur appétit, étaient capable de manger un mouton à eux seuls), allèrent ainsi vers les portes du château...

En zigzaguant entre les haies et autre petites cachettes, prêtant attention aux gardes qui faisaient leur ronde au loin (leur odeur aurait pu les trahir), s'ingéniant à rester à bonne distance, ils eurent tôt fait d'atteindre le pont-levis. Prêt de la machinerie, du levier conçu pour entraîner un tas d'engrenage, et en fin faire marcher la roue où les chaînes maintenant la porte sont enroulés , un garde vêtu d'une grosse côte de maille, d'un casque tout cabossé, se tient debout, à moitié somnolant. 
Trigold : On pourrait essayé d'escalader sur le côté, et puis plonger dans les douves.

Miminia ironique : Tu as des idées excellentes toi tu sais... et puis comme cela, on pourra attendre 2 mois avant d'en prendre un... cela ne fait que 3 semaines que je n'en avais pris un, mais bon.

Trigold faignant de ne pas avoir senti le ton de l'ironie : Mouais, merci... mais non, le problème c'est que nous devrons manger les piranhas, et j'aime pas trop ces poissons...
Assen : Vous z'oubliez une chose, c'est que de toute façon, si on passe par le pont-levis, ils partiront tout de suite à notre recherche... il faut que nous soyons discret jusqu'au bout... et puis vous me connaissez, j'ai pensé à tout...
Mirminia : Tu m'intrigues ?
Garde : Ô ! là, qui va là ? Mirminia ? c'est vous ? ...
Mirminia : ... 

Mirminia se plaque sur le côté de la paroi et se concentre 

Trigold murmurant : il faudrait peut être que...
Assen indiquant Mirminia et un Squig dans une cage pas très loin : chut... regarde...

Pendant que le garde, à 10 mètres de leur coin de muraille s'approchait, le Squig arracha le lien qui le tenait attaché et sortit en fracas de la cage, galopant vers le garde. Ce dernier, tourna la tête, vif comme un orc, lança sa lance, qui vint s'empaler sur la tête du Squig. 
Garde se parlant à lui même : Désolé mon petit, je n'avais d'autre choix... tu feras un bon Kasse croûte pour le petit déjeuner de mes petiots, c'est ma Gisette qui va être contente...
Mirminia versa une petite larme (dans ses pensée) : "désolé mon valim (le nom qu'elle avait donné au Squig) je pouvais pas faire autrement)"...

Trigold : Grâce à toi nous avons le champs libre...
Assen : Merci Mirminia, mais non, regardez, il est parti assez loin, mais il reviendra bientôt. Il nous faudrait trop de temps, et en revenant, en voyant le pont-levis baissé...
Trigold : ben, tant pis, je resterai ici pour remonter la porte, j'essayerai de vous rejoindre dans quelques...
Mirminia : A ces Orcs... réfléchit un peu plus, que te feront ils ? ils seront que tu as un rapport avec nous...
Assen : Merci mon Trigold, mais vous m'avez pas laissé terminer. J'ai pensé à tout. Pendant que vous étiez en train de jouer avec les autres au footcranedenain, les longues heures où j'étais privé des cours de madame Marguerite sur la culture du houblon des marais, je m'amusais à me balader dans les bois non loin d'ici. J'avais à cette époque la permission. Et j'ai pu apprivoisé un bébé dragon. Je lui ai donné le nom de Mel Krullldor. Je vous en ai déjà un peu parlé, mais vous m'aviez pas prise au sérieux...

Mirminia et Trigold un peu gêné : C'est que, c'était un peu gros pour nous... on sais que tu étais de bonne foi, mais on s'est dit que tu avais exagéré la chose...

Assen : Et bien, si tout va bien (montrant la forme de l'animal au loin), si je siffle une fois que nous serons en haut de la muraille, il viendra, et nous pourrons monter sur lui, mais nous devons nous éloigner de là..
Trigold : Mais c'est pas... c'est... un... (poulet des marais, un grand et gros poulet, sachant volé, et pouvant craché de temps en temps du feu, sans être pour autant un dragon, mais Trigold n'eu le temps de finir sa phrase)
Mirminia donnant un coup de pieds à Trigold : Il est choux ton dragon...
Trigold jette un regard de poulet battu à Mirminia : Mais...
Assen : Arrêtez de vous disputer vous voulez bien ? C'est un grand jour aujourd'hui... bon, c'est pas tout ça, mais le garde est en train de revenir, éloignons encore un peu plus, et escaladons...
Les pierres composant la muraille étaient assez espacées, faites de trous assez gros, pour permettre d'y glisser des pieds et des mains, et nos 3 valeureux n'eurent aucune difficulté à atteindre le sommet. Assen était montée en première, se mettant sur le côté gauche, debout, sifflant au vent, Mirminia la deuxième, se mit juste à sa droite, et Trigold en dernier, se posa à la droite de Mirminia. Assen tourna la tête vers son ami...
Assen : Qu'est-ce que ce moment t'inspire ? 

Trigold était émeu comme ses deux amies en cet instant. Ils avaient les étoiles pour illuminer leur nuit, la double lune tout de bleu jouait de son charme, le vent pour titiller leur visage, les poils de leur bras, ils avaient derrière eux, à moitié endormie, tout une cité, des ourtes, des maisons reflétant l'ombre de la lumière, un temple où les lanternes étaient restées éveillées, ils avaient devant eux une grande forêt, une grande rivière coulant des douves (alimentées par cette même rivière qui prenait sa source dans une montagne mystérieuse) vers la forêt, et ils étaient tous les trois réunis, unis devant l'adversité, unis sans arrière pensées.

Trigold : Un silence de bonheur...

Assen sourit et posa ses yeux sur l'ombre lumineuse qui se rapprochait...

Mirminia : Je crois que ton Mel arrive vers nous... tu l'as bien dressé...
Assen : c'est un fidèle destrier, ce n'est pas vraiment du dressage à proprement parlé.. il l'a fait en toute liberté... il... je sais qu'il peut penser, je suis sûr aussi que les elfes, les nains et les humains ont une âme, même si ** se tourne vers les ourtes ** ils disent tous le contraire. 
Mirminia rassurante : Les elfes a n'en pas douté, mais...
Trigold faisant la moue : Tous, je pense tous... la nature a une âme aussi, je sais pas trop comment l'expliqué, j'ai lu un parchemin, sur Bouddhafein...

Assen (faisant signe à son Mel d'aller jusqu'à eux) : tu nous expliqueras ça en chemin... il arrive...
Le garde était revenu à son poste. Il était trop loin pour sentir et entendre nos 3 amis, que le vent aidait, mais l'odeur du poulet des marais, était telle, qu'elle arriva à ses narines. Il en était de même pour la garde qui s'était assoupie à son poste sur la tour de garde à 20 mètre de leur position...
Le garde de la tour se levant et cherchant du regard : Tudieux, Slurp Grullll, qu'est-ce qui sent si bon ?

Le garde de la porte se déplaçant : MMmmm.. cette fois, je ne peux pas avoir rêvé...
Assen essayant de rassurer Mel : vite, vite, montez sur son dos, il y a de l'agitation dans l'aire.

Le garde de la tour finit par les voir, brandit son arc, et tira une flèche, puis une autre... la première ricocha sur une pierre, la seconde siffla à l'oreille du poulet qui s'affola, et battit des ailes tellement vite, qu'il fut, en deux secondes, à 100 mètres au dessus de la muraille hors de portée. Tout ses passagers avaient réussi, de justesse à s'accrocher. Mirminia avait réussit à retenir Assen qui titubait, et Trigold Mirminia. 

Mirminia criant au vent, à l'attention de Trigold : On dirait que tu as fait ça toute ta vie... 

Trigold semblait en effet être à son aise...

Trigold : je crois que j'ai une prédisposition pour faire ami ami avec les p... les dragons...

Assen fit une bise sur la joue de Trigold puis fit signe à Mel de redescendre...

A cette bise, Trigold failli lâcher prise...
Aux portes du château qu'ils venaient de quitter, une certaine agitation régné, mais rien ne fut entrepris pour partir immédiatement à leur poursuite, et surtout, ils n'avaient pas les moyens pour courser un animal aussi rapide.

La princesse Nerlk avait réussi à mettre fin à son calvaire, en compagnie de ses deux amis. Elle avait définitivement regagné sa liberté... Leur périple n'était pour autant terminé... Pendant plusieurs jours, ils avaient survolé quelques forêts, à quelques lieux, à la recherche d'elfes, d'un signe de la vie de son père. Ils s'étaient nourris assez facilement. Leur instinct et force orc les avaient bien aidé. Ce qui ne les empêcha pas d'être atteint par la lassitude, la fatigue. Mirminia et Trigold n'avait pas osé le dire à Assen, mais ils se demandaient si son père n'était pas mort. Assen, elle ne perdait pas foi. Quelque chose en elle lui disait que son père n'était pas loin, elle avait l'impression que...

Assen au coin du feu un soir : Vous allez me prendre pour une folle, mais j'ai l'impression que ma mère me parle parfois, dans mon sommeille le plus souvent. Une voix me dit que bientôt, je retrouverai ma place, au côté de mon père...
Mirminia : N'oubli pas aussi que je baigne dans l'occulte...
Trigold : Et moi, avec mes parchemins, tu sais aussi...
Mirminia le charriant : Les mots te parlent aussi pendant ton sommeille ?
Assen : Hi, hi...
Trigold : Oui, bon, bonne nuité...
Mirminia : Ro... te fâche pas...

Trigold parlant pour faire style d'être devin : Suis fatigué. Demain est un autre jour, nous trouverons ton père Assen. Je vous conseil d'en faire autant.

Une ombre recouvre nos 3 amis. Le vent souffle, souffle, de plus en plus fort... Le ciel se brise en deux, un océan d'eau tombe. Le feu s'éteint aussitôt. Des bêtes féroces, ressemblant à des loups garous s'en approchent. Un gros fonce sur Trigold, le dévore tout cru, n'en fait qu'une bouchée. Mirminia est la première à se lever, la bouche ensanglantée, la tête, et les yeux vides comme les autres orcs, elle fonce sur Assen pour lui arracher un membre... non... non... ce n'est pas possible... c'est...
Assen se réveille en sursaut... un cauchemar... c'était un cauchemar... l'astre de feu déverse ses premiers écrins d'or à travers les branches... mais... ses amis ne sont plus là... Y avait il un fond de vérité dans son cauchemar ? Le doute l'envahie...

Assen : TTTTTTTTTTTTTTTTTtrigollllddddddddddd !!!!!!!! Mirminiaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Trigold et Mirminia s'étaient réveillés, la tête en bas, dans un filet serré, très haut des les arbres, au sein d'un grand royaume.

Trigold : Comment se fait-il qu'ils aient pu construire tout cela en passant inaperçu ?
Mirminia : Ce n'est pas le moment de se poser des questions... 

Un jeune garde quittant son camouflage : Vous êtes dans un royaume elfique. Des pouvoirs développés par des fées ancestrales, nous ont permis de nous développer sans que cela se voit. Notre royaume est totalement invisible, tant que nous ne provoquons pas de guerre.

Trigold : Euh, c'est bizarre, vous ressemblez plutôt à un Nerlk...
Le garde : Oui... enfin non... mon père était un Nerlk, et ma mère une elfe...
Trigold : oh... et, mais... peut être connaissez vous le père de Assen... il était elfe... sa femme était une grande reine, elle est morte en...
Mirminia : euh, au lieu de causer, on pourrait pas être libéré ? j'ai le sang qui me monte à la tête...
Le garde : Les sages du conseil délibèrent sur vous. Quand à Assen, si vous parlez de votre amie que nous avons laissé prêt du campement, nous délibérons aussi, mais pas pour la même raison. Son père, notre roi, celui qui nous a tous rassemblé ici, grâce à qui la communauté existe, est soucieux de son devenir, et veut que tout soit fait dans les règles de l'art... pour commencer, nous préparons une surprise, une grande réception, ce n'est qu'après que nous irons la chercher.
Trigold : euh, si je suis logique, cela fait de nous des amis de la princesse de votre royaume. Et donc, nous n'avons rien à faire dans ce sac.
Le garde : Il est vrai, mais rien ne nous prouve que nous pouvons avoir confiance en vous... vous êtes des orcs...
Trigold : oui... mais euh... si vous pouvez faire disparaître à la vue de vos ennemis tout un royaume, vous pouvez bien lire dans l'âme des gens, leur intention ?
Le garde : Certains le peuvent sûrement, ce qui n'est pas mon cas... de toute façon vous verrez bien... excusez moi, j'ai du travail qui m'attend...

Trigold et Mirminia poirotèrent quelques heures ainsi, tapant la causette sur ce qu'ils voyaient, sur la lumière diffuse que les branches  d'hommage laissait passer, les différences fragrances qui se baladaient dans l'air, la texture de l'écorce des arbres, l'architecture des maisons...

Pendant ce temps, Assen paniquait sérieusement, commençait à tomber en larmes. Les nymphes des bois, prirent l'initiative de se dévoiler à elle, et avec l'aide des fées, de la porter jusqu'au pont suspendu dans les arbres, l'entrée du royaume.

Une fée : Va petite fille, va, tu retrouveras bientôt tes amis...
Assen souriante, essuyant son visage : M... merci madame...

Un garde la vit arriver, et donna aussitôt l'alerte au conseil... le branle bas fut donné pour la fête.. même prit de cours, les bardes placés sur un plateforme fleurie, purent jouer, chanter en son honneur des chansons parlant d'elle, de son père, et de ses amis... Assen n'y prêta cependant attention...
Assen : Je veux retrouver mes amis... où sont ils ? une fée m'a dit que je les retrouverai...

Un grand bâtiment concentrique apparu, en hauteur, la porte s'était ouverte, des personnes en sortirent...

Un garde prêt d'Assen : c'est que, nous nous sommes demandé si nous pourrions les garder ici...
Un sage, un des seuls elfes, portant une couronne de lauriers, s'avançant : mais...
Assen : Pa... papa !!! ?
Assen couru dans les bras de son père, le reconnaissant à sa voix, son aura...
Son père : ...nous avons décidé finalement, que c'était à eux de choisir. Nous avons compris à quel point ils t'étaient attachés, et qu'ils ne seraient pas un danger pour la communauté. Nous ferons de même, comme ta mère avait réussi à le faire pour moi... qu'on aille les libérer...

C'est ainsi qu'Assen retrouva son père, regagna toute sa dignité, pouvant offrir asile à ses amis... La princesse Nerlk de nouveau était... La grande fête pu avoir lieu, célébrer cette "fin heureuse", emplie de rire, de danses, de chant, d'aubades... et même pour les papilles des deux orcs, les mets furent délicieux. Ils succombèrent tant au nectar d'hydroboise, qu'aux petits plats à base de légumes. La suite fut un peu moins glorieuse, car une guerre fut entreprise pour destituer le roi orc barbare, au cours de laquelle de nombreux nerlks, elfes, orcs moururent, mais tout est bien qui finit bien pour Assen, Trigold, et Mirminia...



© P.L

 

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