La  Libre
N° 8 - Journal en fond poétique 

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- Les Provences
- Annonces/concours
- Jeu d'écrit à plusieurs
- La Terza-Rima
- Gag

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- Poèmes à l'air du temps
- Article
- Citations
- Chanson
- Conte à suivre

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- Poèmes d'auteurs à l'affiche
- Interview
- Histoires courtes


Edito

Enfin le 8 ème numéro peut s'envoler jusqu'à votre coeur de lecteur.   Si certaines personnes, quelque soit leur connaissance, souhaitent m'aider à faire avancer ce journal, qu'elles n'hésitent pas à rentrer en contact avec moi (l'objectif est à terme de sortir un journal papier et de le diffuser dans tous les circuits possible). Ce numéro se veut à la fois à contre courant de l'actualité, et à la fois la plume trempée dans les murmures, les "cris" de la terres. L'interview de ce numéro est aussi riche, et je vous invite à lire Pierrot, rêveur, philosophe... 
Je vous rappel le lancement du concours sur la plume. Et n'oubliez pas d'aller sur le FORUM, vous pourrez y lire diverses créations, et en déposer... Bon ce que vous voulez :o) ... 

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N.B : Le contenu rédactionnel que vous trouverez ici, est sous le © de leurs auteurs

 

P.L

 

Les Provences

Il est plusieurs Provence : celle de Jean Giono,
Qui s'étend de Manosque jusqu'aux moulins d'Allauch,
De Frédéric Mistral, ou d 'Alphonse Daudet,
Qui s'en va des Alpilles, au pont Saint-Benezet.

Qu'importe que l'on soit d'Avignon ou de Vence,
D'Aubagne ou de Riez dans la haute Provence,
C'est la même beauté, le décor a changé.
Plateau de Valensole, vignes de Puyloubier.

Depuis les monts des Maures au célèbre renom,
Jusqu'aux ocres diaprées des mines de Roussillon,
Des collines de pins inclinés par le vent,
Qui parfois se déchaîne digne d'un ouragan.

On voit contre les troncs des perles de résine,
On sent l'odeur de thym et de térébenthine.
Il est des vieux oratoires au carrefour des chemins,
Construits par les Anciens pour honorer leurs Saints.

C'est aussi la Camargue aux plaines inondées,
Avec ses flamants roses et ses cyprès penchés.
Et puis le Lubéron, garrigue et romarin,
Qui part de la Durance jusqu'à saint-saturnin,

Où de petits villages perchés sur des rochers,
Vielles maisons groupées autour de leur clocher,
Aux ruelles escarpées témoins des transhumances,
Qui guidées par des pâtres traversaient la Provence.

Et je songe à Pagnol chantant l'eau des collines,
L'imposant Garlaban dans son décor sublime.
Et l'on reste muet devant tant de beauté,
Devant ces paysages, ce ciel immaculé.

Toi l'étranger qui passe, qui sut la découvrir,
Tu n'a plus qu'un désir : celui de revenir.
C'est la terre des miens, celle de mon enfance.
Je suis heureux et fier d'être un fils de Provence.

" l'Ami du Pays des Cigales "

© Dellasta Marcel.
fuveau 1998


Annonces/Concours

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Devinettes

Réponses devinettes du numéro 7
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Jeu d'écrit à plusieurs

La Plume virevolte,
La main dans l'air la conduit
Par delà la feuille et sa cohorte... 

(P.L)

Le temps fait halte,
Dehors, vent et pluie,
Quelqu'un viendra à ma porte,

En dehors de ce monde,
Enfin arrive l'astre du jour,
Tu es sur le seuil, vas-tu entrer?

Ô pensées immondes,
Ma vie va tourner court,
Si par cette brèche, tu ne vas pas pénétrer.

Toi mon Amour perdu,
La tristesse à percé mon coeur,
La faille est assez grande,

Toi dont je suis éperdu,
Toi qui faisais fuir mes peurs,
Ton Amour, je le quémande,

Le temps reprend son coure,
Fini d'écrire, je pose la plume,
Et quitte cette prison ici bas.

Et te voila qui accoure,
Et presque comme de coutume,
Je vais me blottir dans tes bras.

(Damien)

Pour écrire quelques vers de suite, cliquez ici

(note, la ou les meilleurs propositions seront publiées ici, et le poème sera à continuer au fil des prochains numéros)

 


La Terza-Rima

Coeur d'enfant

Quand l'enfant s'est penché à son petit ruisseau,
Il se voit déjà grand et sent où va son fleuve,
C'est l'aube chatoyante où les cieux sont au beau.

Arrive l'embouchure et les premières épreuves,
Nuages vont, viennent, le temps est incertain,
L'enfant sonde le bonheur, il va graver ses preuves.

La barque suit son cours, sans penser au lointain,
Comme si un trait ardant cela est, l'instant mire
Le coeur, mue sans changer, se recouvre d'étain.

Ô ! Joie ! sens du monde, donne tout le sourire,
Malgré intempéries, que l'âme du coeur d'enfant
Puisse déployer ailes, se bercer à la lyre.

Ô ! Poussières d'étoiles... de là va puiser sang,
D'encre réaliser, des fenêtres les ailes
Vont tracer le fleuve dans les cieux aimants.

Tout en s'ouvrant à vie, comme jeu de marelle,
Va pouvoir revenir au lieu où ruisseau
Offre l'antre à soi des saisons éternelles...

L'adulte s'avance, fardé de bien des maux,
Certaines des journées en mauvaises surprises
L'ont un peu effrité, il pose le fardeau...

Mais même éclats voilés, il continu, se grise,
Donnera en passion, sans compter, sans détour,
Jusqu'à fin de l'hiver, qu'amitié attise...

Garder le coeur enfant, c'est "aimer" pour toujours.


© P.L

Explication: Dans la Terza-Rima, le premier tercet, offre deux rimes masculines embrassant une rime féminine (se terminant par un e muet); celle-ci est reprise au second tercet pour embrasser une rime masculine nouvelle, qui, au troisième tercet, embrassera à son tour une nouvelle rime féminine, et ainsi de suite. La pièce se termine par un vers isolé qui rime avec le second du dernier tercet. On peut naturellement commencer par deux vers féminins embrassant un vers masculin.

 

"Gag"


 









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