La plume Libre - Journal poétique des poètes du monde entier

La Libre
N° 16 - Journal en fond poétique

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- Il y a des jours
- Annonces
- Jeu d'écrits
- La contrerime
- Poème en langue étrangère

- Poèmes à l'air du temps
- Les pensées...
- Citations
- Chanson
- Conte à suivre

- Poèmes d'auteurs à l'affiche
- Des fleurs
- Bureau des amours perdus

- La renaissance de Féerique
- Nos têtes blondes décrochent !
- Le petit train
- Fleur de feu

Edito

La plume libre s'envole aux pays des songes pour tremper la plume dans l'encre des rêves, toujours emprunte du langage de l'âme qu'est la poésie. Je ne cesserais de remercier tout ceux qui expriment leurs encouragements, et qui partagent leurs créations. Vous trouverez avec ce numéro 16, une chanson écrite par Jean-Marie Audrain en page 2. Toutes suggestions, et toutes créations permettant d'enrichir le contenu des pages, sera étudiée avec intérêt, donc n'hésitez pas : plumelibre@free.fr.

Si vous désirez vous faire interviewer, il vous suffit de prendre contact avec moi.

Si certaines personnes, quelque soit leur connaissance, souhaitent m'aider à faire avancer ce journal, qu'elles n'hésitent pas à rentrer en contact (l'objectif est à terme de sortir un journal papier et de le diffuser dans tous les circuits possible).
Je vous rappel le lancement du concours sur la plume. Et n'oubliez pas d'aller sur le Nouveau FORUM, vous pourrez y lire diverses créations, et en déposer... Bon ce que vous voulez :o) ...

Si vous voulez voter pour le site :

N.B : Le contenu rédactionnel que vous trouverez ici, est sous le © de leurs auteurs

P.L

IL Y A DES JOURS

Il y a des jours où j'ai envie de dire :
Malgré les larmes, tu sais, le monde est beau,
La haine et la peur n'auront pas le dernier mot
L'indifférence tombera comme une vieille peau.

Il y a des jours où j'ai envie d'écrire
À tous ces grands qui mènent le bateau :
La guerre et la faim grondent du soir au matin
Des enfants meurent et vous vous en lavez les mains.

Il y a des jours où j'ai envie de rire
De tous ces gens qui se croient immortels ;
Un jour ou l'autre, ils seront rappelés là-haut
Et tous leurs biens resteront au seuil du tombeau.

Il y a des jours où plus rien ne peut luire
Tant la noirceur englue le quotidien ;
Du coeur de la nuit, je voudrais prédire sans fin
Que la lumière luira d'un éternel matin.

Il y a des jours où j'ai envie de dire :
Malgré les larmes, tu sais le monde est beau,
La haine et la peur n'auront pas le dernier mot
L'indifférence tombera comme une vieille peau.

Jean-Marie Audrain

Annonces/Concours

Le site lespoete.net, a édité un recueil de poésie, 33 poètes ont écrit sur le spleen, la liberté, et la passion... votre humble serviteur fait parti des poètes édités... si jamais vous êtes intéressé par recevoir le recueil (99 poèmes, sur 86 pages), moyennant 7 euros plus frais de port (+1,50 euros de frais de port en France), envoyez moi un mail à p.h.l.31@hotmail.fr... ne tardez pas trop si vous êtes intéressé, car je n'ai plus que 3 exemplaires...

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Concours de Gags : envoyez vos "stripts", gags dessinés à plumelibre@free.fr les meilleurs seront publiés dans ce journal

Recherche dessinateur/trice, pour petits gags, pour des e-cards (contact : laplumelibre@free.fr).

Jeu d'écrits à plusieurs

Ecrit "La plume virevolte..."

Blues

J'ai frôlé de la main
cette larme qui naît
à l'aube de tes yeux...
Tarafame

Cette larme de joie, chaude, légère, fragile,
Vient danser au creux de ma main
Avant de sécher pour ne laisser aucune trace.

Les premières lueurs caressent l'horizon neuf.
Ton sourire s'éveille et s'élargit
Dans le bleu perle du ciel limpide.

Sur le rivage du premier rendez-vous,
Toi et moi, sommes bercés par la musique délicieuse des mouettes,
Soudain brisée par les éclaboussures des vagues
Qui frémissent au gré du vent.
FREYTAG Sylvie

Pour écrire quelques vers de suite, cliquez ici

Dehors, les Cheveux du Soleil
Traverse une vallée d'étoiles,
Jusqu'à l'ombre, nos rivages

Dans un espace, s'émerveille
Un coeur, la joie le voile...

(P.L)

Ses myrtilles ne voient les nuages
Arriver, trop occuper à humer,
A s'ouvrir à l'indicible, soudain,
Une explosion, un bond mal en fin

(Grizou)

Pour écrire quelques vers de suite, cliquez ici

(note, la ou les meilleurs propositions seront publiées ici, et le poème sera à continuer au fil des prochains numéros)

La contrerime

Présence vitale

Sous le sourire du soleil,
Dans le moindre repli
De la nuit encore endormie,
Dans mon léger sommeil,

Sur la nudité des murs blancs,
Dans mes rêves détruits,
Dans mes espoirs évanouis,
Dans les tourments du vent,

Dans les bruits, dans les apparences,
Quand tout se fait silence :
Je réinvente ta présence.
Ma vie reprend un sens.

FREYTAG Sylvie

Explication: La "contrerime" est un poème court avec trois à cinq strophes de quatre vers qui alternent un octosyllabe et un hexasyllabe. Le premier vers rime avec le dernier, les deux vers intérieurs riment entre eux (8a, 6b, 8b, 6a).

Sommerhaïku

Im heißen Tag tanzt
Ein bunter Schmetterling bis
Hin in meine Hand.

Haïku d’été (traduction) :

Dans le jour chaud, danse
Un papillon bariolé
Jusque dans ma main.

Stille

Stille im Wald. Auf
Einmal, höre ich den Wind
Durch das Laub heulen.

Traduction :

Silence dans la forêt.
Soudain, j'entends le vent
rugir à travers les branches.

Den ganzen Tag (Senryu)

Den ganzen Tag durch,
Bin ich allein mit
Meinen wirren Gedanken.

Traduction :

Toute la journée,
Je suis seule avec
Mes pensées embrouillées.

Im Sommer (Tanka)

Regenmorgen nun
Vorbei. Hellblauer Himmel
Über dem Garten.

Tomaten röten in den
Wärmenden Sonnenstrahlen.

Traduction :

La pluie matinale a cessé.
Se dessine à présent un soleil bleu
Au-dessus du jardin.

Les tomates rougissent
Dans la chaleur du soleil.

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