La Libre
N° 16 - Journal en fond poétique

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- Il y a des jours
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- Jeu d'écrits
- La contrerime
- Poème en langue étrangère

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- Poèmes à l'air du temps
- Les pensées...
- Citations
- Chanson
- Conte à suivre

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- Poèmes d'auteurs à l'affiche
- Des fleurs
- Bureau des amours perdus

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- La renaissance de Féerique
- Nos têtes blondes décrochent !
- Le petit train
- Fleur de feu


Dans la ruelle des ombres

« Ces jours d’été tout se meurt, tout s’efface,
Jusqu’au flamboyant phoenix dans la glace… »

Dans la ruelle des ombres, la charpente
Egoutte toutes les perles de lumière,
Des petites étoiles gravitent dans l'air,
La mélodie des éveillés se fait fuyante.

Dans la ruelle des ombres, les possibles
Passent. De la bouche d'âme, sans un cri,
Les ondes du feu sacré, sur le parvis,
S'épanchent, s'endorment, proches de l'inaudible.

Dans la ruelle des ombres, le grand filtre
Tente d'officier, mais, le souffle lourd
Reste comme une gravure, où, malgré le jour,
S'effacent tous les cieux, où le corps fait la mitre.

Dans la ruelle des ombres, le rêveur
Voit passer le sourire de nature, sa muse
Au regard malicieux, assouplie sa ruse,
Le rayon déchausse les maux désenchanteurs.

Dans la ruelle des ombres, les… soupirs
Reprennent vie, ô ! grâce des élans !...
Marasmes saisonniers se perdent au sang
Passionnel de nos fleurs qui s’en vont s’assoupir…

« Pour renaître la nuit au bonheur
Du regard des éternelles heures… »

© P.L

 

Temps capricieux (haïkus)

Ce matin, ciel sombre.
Temps incertain. Vers midi,
Un soleil splendide.
¤
Me rendent visite
Dans la cour, deux tourterelles.
Matin de juillet.
¤
La pluie court partout.
Elle me suit jusqu’à chez moi.
Mais je rentre seule.
¤
Du jardin, le vent
Rapporte cette odeur de
Terre détrempée.

FREYTAG Sylvie

 

Grisaille (tanka)

D
ehors, un ciel noir
Se colle à toute la terre.
Une pluie battante
Tombe en trombe. Dedans, l’air
Froid gagne mon cœur en pleurs.

FREYTAG Sylvie

 

Soupire ensoleillé dans la roseraie

Rien à signaler avait soupiré les roses
A l'ombre de tous les murs cristallins.

De son poste immobile, en hypnose
Devant feu la fleur et ses crins,
Pourpre sondait l'ère du temps,
Ses pétales de soie en pamoison.

Rien à signaler soupirait la saison
Encor dans la fragrance airain.

De son poste enraciné, au seuil
Du midi, l'orage sentait venir
Blanche, mais sur le chemin
Les cailloux restaient au deuil.

Rien à signaler d'un demi sourire
Ont soupiré les roses en choeur.

Le vent commençait à fleurer
Les épines, portant avec lui
La mélopée, la faim du coeur
De Rouge, vibrant l'armure dorée.

Rien à signaler au fond du puits,
Soupirent aux parois les clapotis.

Les herbes se serrent tout contre
Le sol, flirtant avec les pieds
De Roseline qui se lie d'amitié
Avec le silence que bonds montrent.

Rien à signaler ne soupirera
Plus la Rose coulée dans la passion.

A l'heure où les astres s'en vont
Dansés par l'embrasure des cieux,
Le jardinier revient avec le soleil pieux
Du prince, espérant arroser du frisson.

© P.L

 

LES PENSEES DE PIERROT EN JUILLET 

C'est le temps des grandes vacances,
Ils partent tous se promener...
Pour les petits, c'est une chance,
Ils se feront souvent porter.

Petits ou grands cherchent fortune,
Courent au loin se reposer,
D'autres vont décrocher la lune,
Une bonne excuse pour voyager.

Portes ouvertes, on vit dehors,
Un couple dans l'herbe s'endort !
Pierrrot la lune, Pierrot la joie
Se promène la nuit sur les toits ! 

***

Feux de Saint-Jean, Solstice d'été... 
Ne restes pas seule, mon Amour.
Les oiseaux chantent dans les prés,
La nuit est gagnée par le jour ! 

Les cigales et les grillons
M'ont très vite guidé jusqu'à toi, 
J'ai besoin de ton affection,
De danser vraiment avec toi ! 

Avant ta venue, je tressaille...
Le rêve est déjà dans le pré, 
Je le crie à l'épouvantail
Soleil d'été est arrivé! 

***

Voici les vacances d'été.
Je me sens vraiment seul ici.
Personne ne m'a visité,
Les oiseaux sont rares, je m'ennuie ! 

Les herbes ont envahi le pré.
Les hommes se passent de mes services,
Ils préfèrent partout arroser 
Avec leurs produits d'immondices !

Pierrot en est bien désolé...
Passe-toi des hommes, mon ami ;
Surveille la couleur des blés, 
Hume les senteurs de la nuit.

Un monde fourmille à tes pieds,
Grillons, Cigales chantent l'été, 
Abeilles, Papillons, gens ailés
Font leur récolte et leurs semailles... 

Et moi je t'aime épouvantail !!!

***

Un grand bouquet à effeuiller,
De juillet à la mi-aout,
Pierrot est sans cesse éveillé
Jusqu'à même en dormir debout ! 

Ne cesser de t'imaginer
Tout près de moi, joue contre joue, 
C'est bien ma façon de t'aimer.
Avec toi jamais je n'échoue... 

Dormir sans jamais m'éveiller,
Pour mieux rêver que tu es là,
Toujours prête à me caresser,

A m'endormir entre tes bras !

P.F

 


Citations

On n'a jamais autant besoin de vacances que lorsqu'on en revient. (Ann Landers - Journaliste américaine)
 
Mon aquarelle, peinte à l'eau de mer, fut sensible aux attractions lunaires, et sujette aux marées. (Alphonse Allais)

Si vous voulez aller sur la mer, sans aucun risque de chavirer, alors, n'achetez pas un bateau : achetez une île ! (Marcel Pagnol)

Etre en vacances c'est n'avoir rien à faire et avoir toute la journée pour le faire. (Robert Orben - Ecrivain et humoriste américain)

On n'a jamais vu un aveugle dans un camp de nudistes (Woody Allen - Acteur et réalisateur américain)

J'adore les huîtres : on a l'impression d'embrasser la mer sur la bouche. (Léon-Paul Fargue - Poète français)

 

Chanson

 

Ta vie ne tient qu'à un fil

cliquez ici pour connaître les paroles de la chanson de Jean-marie Audrain

 cliquez ici pour télécharger la chanson chantée par Charlotte H

 

Si vous avez une chanson "amateur" que vous voulez faire découvrir, un poème récité, envoyez le moi à laplumelibre@free.fr avec les paroles écrites et le fichier audio

 


A la découverte de l'univers

 

Certains pontes du comité, par réflexe, et pour maintenir leur réputation d’assidus du travail, prennent des notes. Des notes en rapport avec leur fonction, leur domaine, et prenant en compte leurs inquiétudes, les plans d'actions auxquels ils pensent par rapport aux points exposés. Des notes qu’ils prennent à l’aide d’un stylo capteur d’intentions d’écriture, un peu comme un scanner de pensée, mais en moins poussé. Autant dire qu’ils peuvent se tourner les pouces tout en « écrivant » sur un rouleau translucide.

Mais regardons de plus prêt les personnes présentes :

Frin Gounderain : Il est le grand patron de la firme, mais plus à titre officiel. Il est le pantin d’un groupuscule de l’ombre, qui lui donne des ordres, à moins qu’il ne se laisse manipuler volontairement, pour agir suivant sa volonté au moment opportun ? Il va dans sa 165 ème année, ce qui correspond à l’automne de son souffle corporel, puisqu’il est de l’espèce mutante des homoloupidés, homme à la forme osseuse du crâne se rapprochant de celle du loup, à la capacité cérébrale phénoménale, et à l’espérance de vie d’un peu plus de 240 ans. Il ne fait pas dans le détail, et n’a cure des problèmes de ses employés, ni de la terre noire, seul lui importe son poste, son compte, ses possessions. 

John Brindel : Bras droit de Gounderain, né sur une planète artificielle d’un système proche, Brindel est surtout l’homme que le groupuscule de l’ombre a envoyé pour surveiller le grand patron. Approchant des 40 ans, il est un humain des plus commun, aimant la simplicité. Dans son « malheur », pour sortir de sa planète morte, il s’était embarqué dans une école d’espionnage, et de fil en aiguille, il a été amené à avoir les répétitivités qu’il a aujourd’hui. Sa plus grande particularité réside dans sa jambe droite. Elle est artificielle, munie d’une bombe et d’un ordinateur interne relié au réseau de ses employeurs, qui le tiennent ainsi par le bout du pied. Ce qui rend sa situation, souvent, quelque peut… explosif, l’obligeant à se démener pour appliquer des directives, parfois contre sa volonté.

Japsus Cinton : Il est l’actionnaire principal, un des hommes les plus riches de toutes les sociétés construites dans l’univers exploré. Il est un Loup-hommidé, au squelette corporel, le dos en particulier, s’apparentant à celui du loup. Sa tête est par contre presque totalement humaine. Seul quelques vestiges de ses jeunes années, des petits poils, trône sur le lobe de ses oreilles. A l’hiver de sa vie, il peut se targuer d’avoir siégé au grand conseil depuis plus d’un demi siècle. Il a vu tourné les têtes autour de la table, et est toujours resté en retrait, froid, glacial. Au premier abord, son pouvoir sur les décisions est quasi nul, voir inexistant, mais ses capacités sont latentes, et dépassent le domaine financier. S’il a toujours jouer le rôle du comité, rassurant ses potentiels ennemis, il a bâtit sa fortune dans la seule fin de pouvoir maîtriser, juguler la perversion de la société. Pour arriver à ses fins, il s’est imprégné de l’adage du vieux sage de la planète des roses : « seul l’intention profonde polie par la volonté de la patience d’un esprit amoureux de la Vie, pourra changer le cœur des rivières fétide sans se brûler aux épines ».

Elone Makelle : Humaine approchant la trentaine, elle est scientifique, formée depuis sa tendre enfance sur un programme spécifique à la firme. Ce programme, surnommée « Moule à génie », formate à sa guise des recrues, dans le sens où elle le souhaite, suivant le besoin des différentes filiales. Sa conscience, son intelligence, l’a néanmoins distingué du lot, et elle est très vite devenue indispensable au bon fonctionnement de son service. Elle est devenue responsable des nouvelles technologies, des projets en rapport avec l’espace, et de la gestion des capitaux de l’entreprise, assisté dans cette dernière tache par les outils informatique de pointe qu’elle a elle-même aidé à développer.

Samdan Bouche : Pure souche de l’aigle noire croisé avec un loup, dans une peau humaine, derrière un mélange de plume et de poils, il en impose plus par sa prestance que par ses propos, et surtout que par ses actions. Sa persévérance, et la qualité de son entourage, l’ont néanmoins permis à 58 ans, d’accéder au rang de chef politique de la planète noire. Il est lui aussi à la botte du groupuscule de l’ombre, par l’intermédiaire de ses conseillers, à la différence qu’il ne le sait point.

Les conseillers de Samdan : Ils entourent Samdan lors des rendez-vous important, mais prennent rarement la parole. Ils sont presque tous des humains, hormis une jeune Loup-hommidé, conseillère en infrastructure, à la solde de Japsus Cinton.

Les autres personnes présentes sont des dirigeants de zones, de filiales productives ou informatives, des « stagiaires » postulant pour des hauts postes, les futurs « conquérants » de demains, et les quelques célébrités les plus riches de l’univers.

Le principal sujet du colloque devait tourner autour des difficultés de maintien de l’ordre, de l’influence des soulèvements sur la rentabilité de départements, sachant que dans certains cas, les soulèvements ne leur faisait pas perdre de l’argent, voir au contraire, et avait l’avantage d’occuper une partie de la population locale, trop occupée à rebâtir pour aller échauffer les esprits ailleurs. Cependant, les discussions s’étaient assez vite focaliser sur les problèmes nutritionnels, liés aux sujets des résultats de programme spatiaux, et les dernières données sur la recherche scientifique énergétique qu’ils avaient pu glaner.

L’ambiance est malgré tout redevenue sereine. A son habitude, Japsus Cinton appuie sur un bouton du petit écran virtuel de son siège, pour se faire servir un jus d’ananas des plantations du sud, à la fin des palabres. Bien entendu, le verre est servi à la température idéale pour son palet, et il est accompagné de petits gâteaux chocolatés de luxe. Un robot aéroglisseur, lui apporte sa collation, pendant qu’Elone à sa gauche, et John à sa droite se parlent par leur micro casque. D’autres intervenants, les conseillers et quelques responsables de filiales, font le point sur les interventions, restant un peu sur leur faim dans la conclusion du cerveau central de l’ordinateur « Pas de solutions dans les données connues pouvant être privilégié ».

Certaines recherches n’ayant encore abouti sur la consistance de l’univers, sur les dimensions, le chemin des âmes, la nourriture corporelle et céleste, il ne pouvait y avoir de solution concrète au mal qui ronge la planète, voir leur univers, si ce n’est dans l’exploration de nouvelles frontières. Cette théorie avait été établie par un esprit empirique, mais elle était appliquée dans nombre de domaines, même si repousser les frontières, n’était pas toujours nécessaire. Cependant, comment faire lorsque les connaissances limitées toute mise en œuvre ? Pour Frin Gounderain qui a décroché un peu avant la fin, les sens perdus dans son casque olfactif, se laissant bercer par le murmure des vagues, un temps d’orage, le scanner de pensées, établi le verdict : il souhaiterait privilégier le développement à long terme, tout en jugulant les mouvements de violences, ne pas changer les impératifs en somme. Quand à Samdan Bouche, en train de participer virtuellement à une partie de pêche à bec, son scanner affiche ses considérations sur l’écran plat central : il faut coûte que coûte aller percer le secret des limites de l’espace visible, quitte à sacrifier des flottes, et accessoirement les vies qui sont nécessaires à leur bon fonctionnement. Ceci étant, ce n’est que le diagnostique établit par leurs pensées préliminaires, et surtout, sans les directives de leur supérieur de l’ombre.

Elone pose son micro casque, penche sa tête vers l’avant pour faire un clin d’œil à John avec qui elle conversait. Elle appuie ensuite sur un bouton, et prend la parole.

Elone émeue : « Je crois que les médias présents vont enfin avoir de quoi justifier leur présence ici. Je pense qu’il est temps que nous vous dévoilions nos recherches secrètes. Nulles données ne circulaient jusqu’à présent, pour éviter que quelques autres conglomérats des confins de l’univers ne tentent de nous espionner. Personne n’était au courant, si ce n’est moi-même et les gens des services qui travaillent sous le secret, dans un lieu coupé du monde, des réseaux. Je tiens par contre, à préciser que nous n’en sommes qu’aux prémices, et surtout, je vous en fait pars, car les fonds nécessaires, humains, financiers, à une telle entreprise, ne sont pas suffisants si j’utilise ceux qui me sont alloués. »

Frin averti par son casque des nouvelles, comme tous les autres participants qui avaient fait de même, sort de son programme et prend aussitôt la parole : « Et bien, et bien, il me semblait bien que vous aviez des projets classés secrets au niveau Alpha, mais j’en ignorais l’importance exacte. Vous savez que nous sommes vos obligés concernant ce qui s’y trame, ce n’est pas pour rien que les responsabilités vous y ont été confiées. Néanmoins, vous êtes conscience que si ce que vous nous demandez dépasse de beaucoup la norme que nous avions fixée, vous devrez nous en dévoiler plus ? Et dans ce cas, il vaudrait mieux que cela se fasse en petit comité… »

Elone : « J’en suis consciente. Cependant, si j’ai choisi cet instant pour vous en parler, c’est que cela concerne aussi l’état. Autant dire que l’aventure est d’utilité publique, et que leur participation sera la bienvenue, notamment pour réunir du matériel de recherche provenant de planètes en conflit avec notre Universale (nom donné à l’entreprise qui regroupe des moyens de productions, des réseaux de plusieurs planètes) ».

Frin : « Bien continuez donc l’exposition de votre projet, sans n’omettre les détails de vos besoins, que j’espère nous serons en mesure de satisfaire au plus vite… »

Elone se tournant tour à tour vers Samdan et Frin : « L’objectif est d’amener des capteurs aussi grand qu’une planète, à la proximité des frontières du connu, là où une couche de néant semble nous bloquer, de l’étudier, de créer directement sur place les matériaux nécessaires pour faire la traversée. Autant vous dire que c’est comme si nous transportions notre planète noire dans un vortex d’espace/temps, en comptant l’implantation d’infrastructures nécessaires à la construction de gigantesques vaisseaux. Bref, un accès aux diverses ressources sans contributions financières est nécessaire, quand à la main d’œuvre, j’ai pensé à celle des planètes prisons pour le travail à façon. J’ai rentré quelques données, vous aurez d’ici demain le cahier des charges. D’ici là, je crois que nous pouvons tous disposer… »

Samdan l’esprit, ou plutôt le bec encore à la pêche : « Vous pourriez toujours nous dire les bénéfices que cela apporterait aux habitants de la planète noire ? »

Elone : « Vous aurez de même les chiffres demain… ce ne sera qu’une extrapolation, mais vous verrez que les bénéfices vont au-delà de l’intérêt financier, voir des être vivants… »

La réunion du jour touche donc à sa fin sur de bien belles révélations. Certains robots secrétaires, commencent à vider les lieux, pendant que leurs « maîtres », restent pour profiter de quelques technologies mises à leur disposition. Soudain, la lumière vacille. Un détecteur fait vomir des sonorités aigues aux hauts parleurs. Une explosion l’instant suivant en couvre les oscillations sonores, annihile même la source. Se propage une fumée nauséabonde, à la couleur des vidanges des navettes Noiréenne, celles là même qui font la circulation entre la planète noire et les astres morts environnants, et qui déversent leurs déchets dans une mer de nuages qui a portée le nom des navettes. S’ensuit un silence plombé par l’immobilité d’après choque. 

Comme si les faits étaient reliés, à ce moment, Sémie voit de sa fenêtre une navette piquer du nez vers un des plus importants centres de production de sa ville.

to be continued

© P.L

 

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